jeudi 30 janvier 2014
(VIDÉO) Un document historique rare avec les grandes figures du mouridisme
Mame Diarra Bousso : La Sainteté au Féminin [par Cheikh Amadou Bamba Seye]
Sokhna Maryama Bousso, plus communément appelée Mame Diarra, naquit
en 1250H (correspondant à l’an 1833 suivant le calendrier grégorien) à
Mbousôbé dans le Jolof, au Sénégal. Ses ancêtres eurent en effet quitté
Golleré, leur localité d’origine dans le Fouta. Mame Diarra fut la fille
du très pieux Serigne Mouhamadou BOUSSO et de la très vertueuse Sokhna
Asta Wâlo MBACKE. Serigne Mouhamadou BOUSSO, de par son côté paternel,
fut un descendant de Sayyidina Hassan, petit-fils direct du Prophète
(PSL), d’où le statut chérifien des Mbousobe. Quant à Sokhna Asta Wâlo,
elle fut la fille de Serigne Ahmadou Sokhna BOUSSO, fils du grand homme
de Dieu Mame Maharam MBACKE; celui-ci fut le père de Serigne Mame Balla,
lequel fut le père de Serigne Mame Mor Anta Sally ; celui-ci est le
père du très vénéré Cheikh Ahmadou Bamba.
Quelle noble ascendance !Mame
Diarra apprit le Coran (qu’elle écrivit de mémoire plusieurs fois)
auprès de sa mère Sokhna Asta Wâlo ; celle-ci fut un professeur émérite
en matière d’enseignement coranique et des sciences religieuses
(théologie, jurisprudence, soufisme, exégèse du Coran…) auxquelles elle
initia sa fille ; on raconte, de source sure, qu’à voir cette grande
pédagogue à l’oeuvre, on eût dit qu’elle était un homme tant son
engagement au service de son sacerdoce et son souci de la pudeur
vestimentaire étaient élevés à un degré tel qu’elle portait des habits
qui ressemblaient aux jellabas. Mame Asta Wâlo s’était résolue à réciter
nuitamment l’intégralité du Saint-Coran dans ses prières
surérogatoires. Cette figure charismatique, qui aura vécu plus de 130
ans, fut à l’origine de la formation sociale et spirituelle de Mame
Diarra.
Boroom Porokhane, comme aime-t-on à la nommer si
affectueusement, s’acquittait toujours de ses prières canoniques à
l’heure et renouvelait toujours ses ablutions avant chacune d’elles ;
elle se livrait également, depuis sa tendre enfance, à des prières
surérogatoires et à des jeûnes méritoires ; elle récitait très souvent
le recueil de prières sur le Prophète (PSL) intitule Dalâ-ilul Khayrât.
Cette âme charitable était également connue pour ses aumônes fréquents
et sa constante sollicitude envers les démunis ; sa piété, sa sainteté,
sa générosité, sa serviabilité, sa convivialité et son affabilité
étaient légendaires, qualités qui lui valurent le surnom sublime de
Jâratul Lâhi i.e la Voisine de Dieu. Sa petite fille Sokhna Amy MBACKE
exalte ces qualités morales et spirituelles dans son célèbre poème
panégyrique composé en wolof en ces termes :« ô la sainte, l’adoratrice
infatigable de Dieu suivant la Tradition prophétique ; par Sa grâce, tu
as joui de Sa Reconnaissance exaltée à travers tout le pays, ô Voisine
de Dieu ! Belle créature aux belles qualités morales, expression achevée
de la dignité, océan de générosité qui charrie ses bienfaits sans
discernement aucun, ô Voisine de Dieu » !
Sokhna Diarra eut quatre
enfants, tous exceptionnels : Serigne Mame Mor Sokhna dit Boroom Saam,
le fils aîné qui priait cent rakkas chaque nuit, Cheikh Ahmadou Bamba,
figure universelle et Miracle intemporel, Serigne Habîboullah et Sokhna
Fâty MBACKE qui disparurent durant leur enfance. L’avènement de Serigne
Touba constitue indubitablement la preuve et la consécration de la
dimension spirituelle de Mame Diarra. Comme le dit si bien un poète
wolof qui louait les qualités de Sokhna BOUSSO, « son oeuvre a produit
Mame Mor Diarra et l’intention qui la sous-tendait lui gratifia de
Cheikh Ahmadou Bamba ». Celui-ci, à la suite d’une causerie de sa sainte
mère sur la dévotion des hommes de Dieu disparus qui veillaient leurs
nuits par des Prières, se mit aussitôt à la pratique en se livrant à des
prières nocturnes, alors qu’il n’avait même pas atteint l’âge
descolarité ! En cela, le futur Serviteur du Prophète ressemblait à
Sayyidouna Mouhammad (PSL) dont Bouşayri dit : « très jeune, il s’était
habitué aux actes de dévotion et se livrait aux retraites spirituelles ;
quel bel apanage des Elus de Dieu ! »
Tout bien considéré,
Serigne Touba est un voeu exaucé pour Sokhna Diarra ; le Coran nous
enseigne d’ailleurs que « quant à ceux qui auront cru et oeuvré pour le
bien, Dieu leur rétribuera à leur juste mesure et leur décernera un
Surcroît de Sa Grâce» (Coran S 4, V 172). Ce verset qui se trouve dans
la sourate dédiée aux femmes nous renseigne par ailleurs sur la
récompense divine qui ne fait pas de différence entre l’homme et la
femme; en effet, l’égalité de traitement en matière d’oeuvre pie est
consacrée par ce verset : «Les musulmans et musulmanes, les croyants et
croyantes, les hommes obéissants et les femmes obéissantes, les hommes
sincères dans leur Foi et les femmes sincères dans leur Foi, les hommes
endurants et les femmes endurantes, leshommes pieux et les femmes
pieuses, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles qui
observent le jeûne , les gardiens et les gardiennes de leur chasteté,
ceux et celles qui invoquent souvent le Nom du Seigneur, à tous et à
toutes Dieu a accordé Sa Miséricorde et réservé une magnifique
récompense.(S33 V 35).
Il convient de souligner que l’adoration de
Dieu pour une femme ne se limite pas uniquement à s’acquitter de ses
actes de dévotion ; en effet, s’acquitter de ses devoirs conjugaux tous
azimuts participe également de ces actes ; dans ses « conseils à Penda
DIOP », Cheikhoul Khadîm met en garde la femme musulmane : « Ne te livre
point àl’adoration de Dieu tout en désobéissant à ton époux […] Sache
que la Guerre Sainte d’une femme consiste incontestablement à obtempérer
aux ordres de son époux ». Evoquer la fameuse épisode de la palissade
pour corréler ces maximes du Cheikh avec l’attitude soumise de Boroom
Porokhane serait purement une lapalissade.Mame Diarra, de par son
exemplarité à tous égards, est l’héritière de Sayyidatouna Amina (sainte
mère du Prophète [PSL], de Sayyidatouna Asiya (épouse du Pharaon), de
Sayyidatouna Fatima (fille du Prophète [PSL] et de Sayyidatouna Maryama
ou Marie (la mère de Jésus et l’homonyme de Mame Diarra); du reste, la
ressemblance spirituelle entre ces deux Maryama est frappante : leur
sainteté et piété uniques, leurs qualitésspirituelles exceptionnelles,
leur fils prodige…
Dans le Coran, Maryama est exaltée en ces
termes : « [Rappelle-toi] quand les Anges dirent : "Ô Maryam! En vérité,
Dieu t'a choisie, t’a purifiée et t’a préférée à toutes les femmes de
l’univers” (S3 V 42). Dans son poème dédié à Sayyidatouna Maryama (la
Sainte-Marie), Cheikh Ahmadou Bamba, lui dit, entre autres : « certes,
tu es comblée de bienfaits incommensurables, ô reine des femmes
vertueuses ; Maryama, tu as assurémentdépassé auprès de Dieu les femmes
pieuses.[…] J’espère, à travers ce poème, un Agrément qui éternisera ta
Proximité avec Dieu » En tout état de cause, cette ode serait bien
taillée sur mesure pour Sokhna Diarra-la-Voisine-de-Dieu.
La
proximité de Sokhna Maryama Bousso avec le Tout-Puissant lui permit de
réaliser des miracles dont le plus célèbre est sans conteste cette
prouesse qui nous est relatée par le 3e khalif général des mourides
l’honorable Serigne Abdou Ahad MBACKE : lorsque le Cheikh [Serigne
Touba] fut précipité dans un puits profond, les angesnommés « Mala-ul
a’lâ » et ceux dits « Muqarrabûn » vinrent à son secours pour l’en
extirper ; et le cheikh de leur poser la question de savoir s’ils
agissaient sur ordre divin ; leur réponse étant négative, le cheikh
déclina leur offre ; sur ces entrefaites, un individu le prit par ses
épaules et l’affranchit du gouffre en lui disant : « va poursuivre ta
mission » ! Se retournant alors, Serigne Touba réalisa que c’était
Sokhna Diarra qui était à l’originede cette délivrance.
Sokhna
Amy, la poétesse de Boroom Porokhane, pouvait alors s’écrier à juste
titre : « Tu fis ce que nul ne fit ; tu acquis ce que nul ne put
acquérir ; tu réalisas ce dont nul n’est capable, ô Voisine de Dieu !».
La vie de Mame Diarra qui n’aura duré que trente trois (33) ans
nonobstant son oeuvre titanesque, doit faire école chez la gent féminine
musulmane en général et mouride en particulier ; comme le disait le 5e
khalif de Serigne Touba, l’honorable Serigne Saliou, l’incapacité
d’accomplir une chose ne doit pas être un motif d’abandon ; on doit
plutôt s’évertuer à imiter les gens de Dieu à la mesure de la force dont
chacun(e) dispose. En effet, la femme est un pilier fondamental dans la
société. En sa double qualité d’épouse et de mère, elle joue un rôle
décisif dans la marche et le progrès de la nation ; par conséquent, elle
doit prendre conscience que sa progéniture sera ce qu’elle en fera ; de
par la manière dont elle assumera ses responsabilités éducatives,
sociales, morales,spirituelles, temporelles vis-à-vis de ses enfants,
elle contribuera positivement ou négativement, consciemment ou
inconsciemment, à l’émergence d’une certaine jeunesse.
Chères sœurs
dans la Foi musulmane, gardez-vous donc de vous laisser berner par ces
gens qui vous font miroiter des vocables creux et galvaudés comme la
parité, l’égalité, alors qu’ils sont souvent ceux-là même qui sont les
plus prompts, toute honte bue, à se servir de vous dans le cadre des
défilés de mode, des publicités, de l’exercice infamant du mannequinat…,
autant de gangrènes sociaux qui dégradent les moeurs et ternissent
votre image et votre personnalité rehaussées par la religion islamique.
Le
Magal de Porokhane fut institué en 1951 par son illustre petit-fils
Cheikh Mouhammadou Bachir Mbacké (fils et biographe de Cheikh Ahmadou
Bamba). Celui-ci en effet lui avait intimé l’ordre d’aller s’installer à
Porokhane afin de symboliquement tenir compagnie à sa vertueuse Mère
esseulée dans ce coin du Saloum. Serigne Bassirous’exécuta et, de par
son courage, sa fidélité aux injonctions du Cheikh, œuvra inlassablement
au rayonnement de cette localité qui est aujourd’hui devenue un temple
du savoir et un lieu de dévotion qui dispose de toutes les
infrastructures modernes. Quiconque se rend à la cité religieuse de
Porokhane se rendra à l’évidence queSokhna Diarra fut indubitablement un
modèle achevé de sainteté au féminin ; elle est la seule femme dans
l’histoire de l’humanité à avoir à la fois sa propre ville, une Grande
mosquée, un imposant mausolée (qui est visité par des millions de gens
par an), un Magal annuel (qui draine des centaines de milliers de gens),
une résidence Mame Diarra qui abrite des dizaines d’appartements qui
servent de résidence aux différentes familles de Serigne Touba à
l’occasion du Magal et un complexe islamique multifonctionnel
(quiaccueille des centaines de jeunes filles, toutes ses homonymes) !
C'est
le lieu de rendre hommage à un preux chevalier du Mouridisme en
l’occurrence Serigne Moustapha Ibn Serigne Bassirou Mbacké, eu égard aux
nombreuses réalisations susmentionnées qui sont à son actif. En outre,
Serigne Moustapha a créé une fondation dédiée à Sokhna Diarra qui sert
de bailleur de fond au complexe islamique et autres activités connexes.
L’oeuvre titanesque de Serigne Moustapha est aujourd’hui pérennisée par
Serigne Mountaqa Mbacké (actuel khalif de Serigne Mouhammadou Bachir)
dont l’engagement et le dévouement pour la Voie mouride est un secret de
polichinelle. Il faut rappeler que Sokhna Diarra était venue à
Porokhane, en compagnie de Serigne Mame Mor Anta Sally qui, à l’instar
de beaucoup de ses coreligionnaires, répondait à l’appel du jihādiste
Maba Diakhou Bâ ; celui-ci en effet avait comme dessein de préserver et
de promouvoir la religion islamique qui faisait alors l’objet de
plusieurs agressions des colonisateurs français et des aristocrates
locaux.
Au terme d’une existence si courte mais ô combien riche,
la sainte mère du fondateur du mouridisme fut rappelée à son Seigneur
dans la cité de Porokhane en 1865 ou 1866 durant cette émigration
spirituelle exclusivement mue par la volonté de servir l’Islam ( hijra
fii sabiilillāh): « Et quiconque émigre pour servir la Cause de Dieu
trouvera sur terre maints refuges et vivra à l’aise. Et quiconque sort
de sa demeure, émigrant dans le but de servir la Cause de Dieu et de Son
Messager et que la mort vient surprendre, la Récompense de Dieu lui est
acquise; Dieu est, en effet, le Clément et le Tout-Miséricordieux.
(Coran, S 4 V 99).
Puisse Dieu agréer toutes les oeuvres de Sokhna
Mame Diarra BOUSSO, cette sainteté exaltée à la cité de Porokhane et
nous gratifier de son aura spirituel par considération pour son
éminentissime fils, le Serviteur Eternel du Prophète(PSL).
Cheikh Amadou Bamba Seye, professeur d’anglais, Fulbrighter aux USA.
Email:khadimulfadlu@hotmail.fr
(AUDIO) Prestation Kurel 1 HT Gamou Touba 2014 (playlist)
Déclamation de khassida par le Kurel 1 Dakar Hizbut-Tarqiyyah lors de la célébration du Gamou 2014 à Touba
(AUDIO) Prestation Kurel HTDKH Gamou Touba 2014 (playlist)
Déclamation de Khassida par le Kurel Hizbut-Tarqiyyah Darou Khoudoss lors de la célébration du Gamou 2014 à Touba
mardi 28 janvier 2014
La Mosquée Massalikoul Jinaan va bientôt étrenner son Minaret de 80 mètres
Derrière les quatre premiers minarets qui sont déjà sortis de terre et
qui donnent à la Grande Mosquée Massalikoul Jinaan toute sa forme, se
cache un cinquième minaret. Il va culminer sur 80 mètres. A cette
hauteur, certes il ne dépassera pas « Lampe Fall », à Touba, mais il
sera visible sur plusieurs endroits du territoire dakarois.
Lentement. Surement. Sans tambour, ni trompette. La communauté Mouride va bientôt finaliser le plus long minaret du Sénégal après celui de la Grande Mosquée de Touba. Les ouvriers s’affairent de jour comme de nuit au coulage. Du coulage glissant. Une technique rarement utilisée au Sénégal et qui est une expertise et une ingénierie de pointe.
Toute la rapidité du projet réside non seulement dans l’utilisation de cette technologie, mais surtout dans les moyens colossaux que ne cesse de mobiliser la communauté Mouride à la tête de laquelle se trouve le Khalif Général des Mourides Serigne Cheikh Sidy Makhtar Mbacké.
Ce dernier a, non seulement appelé à une levée de fonds mais il en est le contributeur majoritaire. En atteste les deux appels de levée de fonds demandant à tout Mourides de contribuer à hauteur de 500 frs CFA l’année dernière et 1140 frs cette année, lors du Grand Magal.
Une contribution que les mourides donnent avec beaucoup de plaisir. Les ouvriers réalisent 6 mètres de coulage par jour et ont une vingtaine de jours pour atteindre la longueur maximale. Ce qui mettra fin à une phase importante de ce chantier dont le coût est estimé à une vingtaine de milliards de francs cfa entièrement financé par la communauté Mouride. Un chantier qui est sous la supervision de Serigne Mbackiyou Faye le représentant du Khalif Général des Mourides à Dakar et Banlieue. L’homme d’affaires n’a depuis le début des travaux ménagé, ni son temps, ni son énergie encore moins ses moyens pour l’achèvement de ce projet si chère à Cheikhoul Khadim et à terme fera la fierté de toute la communauté Mouride en particulier et la Ummah Islamique en Général.
Cellule de Communication du Diwaan Massalikoul Jinaane
Lentement. Surement. Sans tambour, ni trompette. La communauté Mouride va bientôt finaliser le plus long minaret du Sénégal après celui de la Grande Mosquée de Touba. Les ouvriers s’affairent de jour comme de nuit au coulage. Du coulage glissant. Une technique rarement utilisée au Sénégal et qui est une expertise et une ingénierie de pointe.
Toute la rapidité du projet réside non seulement dans l’utilisation de cette technologie, mais surtout dans les moyens colossaux que ne cesse de mobiliser la communauté Mouride à la tête de laquelle se trouve le Khalif Général des Mourides Serigne Cheikh Sidy Makhtar Mbacké.
Ce dernier a, non seulement appelé à une levée de fonds mais il en est le contributeur majoritaire. En atteste les deux appels de levée de fonds demandant à tout Mourides de contribuer à hauteur de 500 frs CFA l’année dernière et 1140 frs cette année, lors du Grand Magal.
Une contribution que les mourides donnent avec beaucoup de plaisir. Les ouvriers réalisent 6 mètres de coulage par jour et ont une vingtaine de jours pour atteindre la longueur maximale. Ce qui mettra fin à une phase importante de ce chantier dont le coût est estimé à une vingtaine de milliards de francs cfa entièrement financé par la communauté Mouride. Un chantier qui est sous la supervision de Serigne Mbackiyou Faye le représentant du Khalif Général des Mourides à Dakar et Banlieue. L’homme d’affaires n’a depuis le début des travaux ménagé, ni son temps, ni son énergie encore moins ses moyens pour l’achèvement de ce projet si chère à Cheikhoul Khadim et à terme fera la fierté de toute la communauté Mouride en particulier et la Ummah Islamique en Général.
Cellule de Communication du Diwaan Massalikoul Jinaane
lundi 27 janvier 2014
(VIDÉO) Magal Khassida yi 2014: Discours Serigne Bassirou Mbacké Khelcom
Discours de Serigne Bassirou Mbacké Khelcom lors du "Magal Khassida yi" célébré le Samedi 25 Janvier 2014 à la Daara de Serigne Amsatou Mbacké Souhaybou.
dimanche 26 janvier 2014
(VIDÉO) Magal Khassida yi 2014: Discours S. Abdou Samad Mbacké ibn Serigne Souhaybou
Discours de Serigne Abdou Samad Mbacké ibn Serigne Souhaybou lors du "Magal Khassida yi" célébré le Samedi 25 Janvier 2014 à la Daara de Serigne Amsatou Mbacké Souhaybou.
samedi 25 janvier 2014
APERÇU SUR LA VIE ET L’ŒUVRE DE SOKHNA DIARRA BOUSSO
I- QUI EST SOKHNA DIARRA
A - Généalogie
De son vrai nom Mariama Bousso, elle nous est parvenue en 1833 à Golléré, petite localité du Fouta.
Fille de Mouhamed Bousso, fils de Hammad, fils de Aliou Bousso, elle descend d’une lignée dont l’origine chérifienne attestée remonte jusqu’à l’Imam Hassan fils de Ali, fils de Abu Talib (Que Dieu l’honore).
De cette ascendance, elle a hérité d’une piété tellement pure, qu’elle a acquis le surnom de Jâratul-Lâhi, c’est-à-dire la Voisine de Dieu. A sa vénérée mère Sokhna Asta Wallo,
elle doit une très solide formation dans les Sciences Religieuses
(Législation islamique, Théologie, Politesse légale, etc.) et une
profonde maîtrise de la pratique du Soufisme, science que la plupart des
musulmans de la sous région ignoraient à l’époque.
B - Education et formation religieuse
De son ascendance aussi bien paternelle que maternelle, Sokhna Diarra
a hérité d’une forte tradition d’érudition en Sciences Coraniques, et
d’une profonde piété. Sous la férule de sa vénérable mère Soxna Asta
Wallo, elle a achevé à 14 ans son premier Muçhaf (rédaction de mémoire du Saint-Coran). Sa vie n’a pas été longue, (seulement 33 ans).
Pourtant, elle est créditée d’une production de plus de 40 exemplaires
du Livre Sacré, écrits de sa main, car elle était "passée maître" dans
l’art de la calligraphie.
Dans le sillage de la tradition familiale, elle s’est, elle-même
appliquée à perpétuer les pratiques méritoires comme la vivification des
foyers de formation religieuse, la mémorisation du Coran,
l’enseignement des sciences religieuses et la pratique du soufisme.
Ainsi, elle est arrivée à une maîtrise parfaite de la Théologie, de la
Jurisprudence et du Taçawuuf.
Ici, une parenthèse s’impose :
nous savons que, lorsque Dieu parle des hommes, il faut donner à ce
vocable son sens générique qui désigne l’espèce, et évoque donc aussi
bien les hommes que les femmes. Rappelons en effet, que les mêmes
devoirs et obligations sont également opposables aussi bien aux hommes
qu’aux femmes, auxquels Dieu promet les mêmes récompenses et agréments
ou inversement les mêmes punitions pour les mêmes actes, sans
discrimination aucune. Cependant, c’est Dieu lui-même qui, dans Ses
desseins insondables, a placé l’homme au-dessus de la femme. La
conséquence est que, quel que soit son âge, une femme est toujours sous
tutelle, (soit de ses parents, soit de son époux) et que, l’agrément de
Dieu ne lui est acquis que par le médium de cet époux dont Dieu lui
ordonne de rechercher l’agrément préalable.
En dehors de cette disposition, aucune autre distinction n’existe
entre homme et femme. D’ailleurs, nous l’avons dit plus haut, Dieu, dans
Ses promesses comme dans Ses mises en garde, dans Ses recommandations
comme dans Ses interdits, parle , le plus souvent, à la fois aux hommes
et aux femmes (Mûminîna wal Mûminâti, Muslimîna wal Mouslimâti, etc.).
En parfaite croyante, profondément pénétrée de ses devoirs envers Dieu,
et entièrement soumise à Sa volonté, Sokhna Diarra cultivait la
résolution de vivre, bien avant de rejoindre le domicile conjugal
vis-à-vis de son futur époux, qui qu’il puisse être, en parfaite
conformité avec l’esprit du Saint Coran.
II- APOLOGIE DES VERTUS EXEMPLAIRES DE SOKHNA DIARRA
A - Sa Piété
Il est donc établi que la pratique religieuse ne saurait être agréée
si elle n’est pas assise sur un savoir bien maîtrisé. D’ailleurs, Cheikh
Ahmadou BAMBA a dit :
"Celui qui, ayant acquis le savoir, ne s’emploie pas à conformer
ses comportements et conduites à ses connaissances, est comparable à un
âne qui ploie sous le faix d’un lourd chargement de livres savants ( et
qui, bien entendu, ne saurait profiter de tant de sciences")
(Tazawuddu-sh-Shubban Vers 585).
Puisqu’il en est ainsi, nous disons que Sokhna Diarra, elle, est le
parfait exemple d’une piété incommensurable fécondée par une
connaissance insondable des Sciences Religieuses.
Jamais de sa vie, elle n’a manqué une prière. Mieux, elle n’a jamais
accompli une prière sans la faire précéder d’ablutions scrupuleusement
exécutées. De même, chacune de ses prières, soigneusement accomplie à
l’instant requis et dans l’orthodoxie la plus pure, est invariablement
conclue par une séance de wird.
En dehors du mois béni de Ramadan, elle s’adonnait souvent à la pratique du jeûne surérogatoire ou méritoire.
Alors qu’habituellement, les femmes se distinguent par le papotage ou
le commérage, Sokhna Diarra, pendant qu’elle s’occupait des travaux
domestiques ou dans ses va et vient entre le puits et la maison,
récitait entièrement le Dalà-ilul-Khayrâti de l’Imam Jazûli ( un célébre receuil de prières sur le Prophète, Paix et Salut sur Lui.).
D’ailleurs, il est connu qu’elle consacrait le plus clair de son
temps à la lecture ou à la récitation du Coran, sinon, elle formulait
des prières en faveur du Prophète (çalâtu cala-n- Nabî).
Elle ne manquait jamais à son devoir de solidarité sociale à travers
les aumônes qu’elle distribuait généreusement, sans ostentation ni
mépris pour le récipiendaire.
C’est par cette constance dans l’adoration de Dieu qu’elle a acquis le
titre envié de Jâratul-Lâhi (la Voisine de Dieu).
B - La quête de l’agrément de Dieu par le service rendu à son Maître Serigne Mbacké Mor
Il est de tradition qu’au moment de rejoindre le domicile conjugal,
une jeune mariée se voit prodiguer des conseils et recommandations de
bonne conduite méritoire afin de réussir sa vie de ménage, et surtout
d’acquérir les faveurs de Dieu par le médium du service rendu à l’époux
qu’elle va retrouver.
Lorsque vint le tour de Sokhna Diarra, elle a écouté patiemment,
poliment tous ces discours que dans son for intérieur elle considérait
comme très en deçà de ses propres résolutions. Alors, cherchant, à son
habitude, l’inspiration divine dans les Saintes Ecritures, elle ouvrit
son Coran qu’elle avait toujours à portée de main. Elle tomba sur le
verset attestant que Muhammad (PSL) est le dernier des Envoyés.
Sa résolution fut aussitôt prise. Par ses actes méritoires auprès de
cet époux que Dieu lui a choisi, elle allait entreprendre de gagner en
grâces si élevées que, n’eût été cette parole divine qui mettait fin à
la liste des Envoyés, elle aurait compté, à coup sûr, l’un d’entre eux
parmi sa progéniture. Mais qu’à cela ne tienne : l’un de ses enfants au
moins, aura au service du Meilleur des Hommes (P.S.L.), un renom si
immense que, partout où l’on glorifiera la primauté de Seydina Muhammad
(P.S.L.) parmi les autres Envoyés et la pertinence supérieure de la
Mission de cet Elu (P.S.L.), l’on attestera de même sa prééminence parmi
les Serviteurs de ce Messager Ultime (P.S.L.).
Ainsi, Sokhna Diarra, uniquement soucieuse de se conformer en toute
chose aux recommandations de DIEU, allait entreprendre (résolution
prise, au demeurant, bien avant son mariage), de se dévouer corps et âme
à son époux, uniquement pour gagner l’agrément du Créateur. Et, sans
rien attendre en retour, elle a toujours accompli son devoir fait de
respect scrupuleux et de soumission totale à la volonté de cet époux.
Par exemple, faute d’avoir reçu un contre ordre de Serigne Mbacké Mor
(son époux), il lui est arrivé de passer une nuit entière sous la
tornade, agrippée à un pan de clôture alors que celui-là même qui lui
avait ordonné de procéder ainsi était, depuis longtemps, allé exécuter
ses adorations nocturnes dans sa chambre en l’oubliant sur place.
Une autre fois, plutôt que de déroger à l’ordre d’apporter de l’eau
que lui avait donné son époux, elle a préféré se jeter dans le puits,
avec la ferme intention de se servir directement à la nappe pour
satisfaire son maître. La raison, c’est qu’ elle n’avait pas trouvé de
corde sur place pour tirer le précieux liquide. Cet épisode, si
retentissant, est demeuré gravé dans la mémoire collective des croyants
de ce pays. Il a été, par la suite, chanté, magnifié par tous les
exégètes du mouridisme qui s’en sont servi comme base argumentaire pour
instruire nos consœurs sur leurs devoirs vis à vis de leurs époux.
C’est dans la bonne humeur, et sans préjudice pour tous ses devoirs
de civilité à l’égard des parents et hôtes de son époux, qu ’elle
s’occupait elle-même de ses travaux domestiques et de l’entretien de son
foyer. Quand on connaît l’environnement hostile de Porokhane à
l’époque, avec la sécheresse et la chaleur qui caractérisent cette
partie du Sénégal, on peut mesurer combien étaient durs les travaux
accomplis dans ces conditions. Pourtant, Sokhna Diarra ne s’est jamais
plainte, n’a jamais rechigné à la tâche, pour la seule gloire de DIEU et
de son Prophète (Paix et Salut sur Lui.).
C - L’exemplarité dans les relations sociales
Sokhna Diarra a acquis la réputation d’une femme très sensible aux
maux d’autrui et, selon les circonstances, elle savait moduler ses
interventions, toujours dans un sens utile à ceux qui en bénéficiaient :
comme le chante Cheikh Samba Diarra Mbaye.
Elle s’est évertuée à créer un climat de sérénité et de paix dans la
famille de son époux. Elle savait trouver le moyen de créer une parfaite
entente avec ses co-épouses. Une exquise convivialité et un profond
respect ont toujours été la base de ses rapports avec les parents et les
hôtes de son époux. Quant aux voisins, ils ont, de tout temps, eu à se
féliciter de sa gentillesse inégalable, de la grande fiabilité de ses
conseils, et de sa serviabilité jamais prise en défaut. Jamais elle n’a
ménagé son secours aux nécessiteux qui s’en ouvraient à elle à propos de
leurs problèmes.
Ce qui est impotrant à souligner c’est que Sokhna Diarra savait
donner. C’est à dire que, jamais l’ostentation dans le geste de donner
n’a, de sa part, entaché ses actes ni attenté à la sensibilité ou à
l’honneur de ceux qui ont eu à bénéficier de ses largesses. Et, ceux qui
ont eu à se confier à elle pour un conseil, sont assurés d’une
discrétion aussi totale que celle d’un sépulcre.
D - Son rôle d’éducatrice
"Minanul Bâqil Qadîm"( Les Bienfaits de l’Eternel ) de Serigne
Mouhammadou Bassirou Mbacké nous apprend que, malgré le lourd fardeau
des travaux domestiques et le service de son époux, Sokhna Diarra savait
trouver le temps de s’occuper de l’éducation et de la formation de ses
enfants. Elle aimait leur raconter l’histoire des saints et des pieux
anciens, afin que leur vie leur serve d’exemple, de référence. Ses
méthodes pédagogiques ont eu un tel succès que pour en témoigner,
évoquons, tel qu’il est décrit, un des sites qu’on peut visiter, lors
d’une ziarra, à Porokhane.
Aujourd’hui encore on trouve le reste de l’arbre sous lequel, à douze ans, Serigne TOUBA,
le fondateur du Mouridisme, se retirait déjà seul avec sa tablette de
Coran. C’est là, qu’à cet âge, il se réfugiait, chapelet en main pour
s’entraîner à la méditation et à la retraite spirituelle, sur le modèle
des vertueux anciens de l’histoire de l’ISLAM ? dont sa Sainte Mère lui
racontait l’épopée. C’était vers 1864.
D’ailleurs, sur les qualités pédagogiques et la pertinence des
méthodes d’éducation de Sokhna Diarra, on peut se faire une opinion
mieux argumentée en se reportant aux écrits de Serigne Mbaye Diakhaté et
de Serigne Moussa Kâ, qui sont des poètes en langues wolof, et qui ont
chacun fait l’apologie des vertus de Jâratul -Lâh.
Source: htcom.sn
jeudi 23 janvier 2014
(AUDIO) Prestation khassida Kurel 1 HT Magal Touba Décembre 2013
Déclamation de khassida par le Kurel 1 Hizbut-Tarqiyyah lors du Magal de Touba célébré le dimanche 22 Décembre 2013
mardi 21 janvier 2014
Les Khassidas en PDF
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dimanche 19 janvier 2014
jeudi 16 janvier 2014
Histoire et dimension spirituelle du cimetière Al Bakhiya de Médine
Al-Baqî’
est une terre vide où se trouvent généralement plusieurs variétés
d’arbres épineux dont celui que l’on appelle al-Gharqad,
c’est pour cette raison que le cimetière de Médine se nomme al-Baqî’
al-Gharqad. Plusieurs lieux de Médine sont appelées Baqî’. Lorsque l’on
parle du Baqî’ sans qualificatif particulier, c’est le cimetière actuel
de la ville de Médine qui est évoqué, c'est-à-dire al-Baqî’ al-Gharqad.
Le cimetière se trouve à la sortie est de la mosquée prophétique.
LE PREMIER COMPAGNON A AVOIR ÉTÉ INHUMÉ DANS LE BAQI’ :
LE PREMIER COMPAGNON A AVOIR ÉTÉ INHUMÉ DANS LE BAQI’ :
Lors de l’émigration, dès son arrivée à Médine, le Prophète désira réserver un endroit spécifique aux défunts musulmans, il se rendit au Baqî’ al-Gharqad et dit :
« Il m’a été ordonné de consacré ce lieu à cette fin» ( Hadith rapporté par al-Hakim dans le Mustadrak 11/193.), l’ordre divin de prendre le Baqî’ comme lieu de sépulture pour les musulmans était le début de la manifestation de la grâce divine accordée à ce lieu. Lors de la deuxième année de l’Hégire et suite à la bataille de Badr y fut inhumé le compagnon ‘Othmân ibn Madh’ûn qui était un des proches du Prophète. Il était connu pour n’avoir jamais consommé d’alcool même dans les temps antéislamique, il fut le trente quatrième à entrer en islam et fut des émigrés de la Mecque. Il participa à la bataille de Badr et décéda six mois plus tard.
Les livres d’histoires mentionnent plus de dix mille compagnons inhumés en ce lieu saint. A leur suite des « successeurs » (tabi’în) y furent inhumés ainsi que de nombreux savants, pieux et saints.
LES PRIVILÈGES RATTACHÉS AU BAQI’ :

De nombreux hadiths évoquent le privilège de mourir à Médine. Etre inhumé dans le Baqî’ assure l’intercession du Prophète le Jour du jugement comme le rapporte ‘Abd Allah ibnu ‘Omar rappelant que le Prophète a dit :
« Que celui qui peut mourir à Médine qu’il le fasse, car j’intercèderai pour qui y décèdera ». ( Rapporté par Tirmidhî 14/84 et Ahmed dans son Musnad 12/94).
C’est aussi être sûr de jouir des prières (dou’as) du Prophète, de sa demande de pardon et de sa prière comme le rappelait seyida ‘Aïcha qui disait : le Prophète a dit :
« Très souvent, dans la dernière partie de la nuit, l’Envoyé d’Allah se rendait au Baqî’ et disait : Que la paix soit sur vous ô demeure des croyants. Vous a été accordé ce qui vous a été promis. Demain arrive rapidement et si Dieu le veut nous vous rejoindrons. Seigneur, pardonne aux gens du Baqî’ al-Gharqad » (Rapporté par Muslim2/669 et Nisâï 1/16).
Celui qui y est enterré sera ressuscité en paix le Jour du jugement comme le disait le Prophète :
« Celui qui meurt dans l’un des deux territoires sacrés (la Mecque et Médine) sera ressuscité apaisé » (Rapporté par al-Bayhaqî 2/248 et Tabarânî dans son Mu’jam as-Saghir 2/468 ).
Etre ressuscité avec le Prophète, Abû Bakr et ‘Omar est un autre des privilèges accordés à ceux qui décèdent à Médine comme le rappelle ‘Abd Allah ibn ‘Omar qui rapporte que le Prophète a dit :
« Je serai le premier au-dessus duquel la terre s’ouvrira le Jour de la résurrection, viendra ensuite Abû Bakr puis ‘Omar et les gens inhumés dans le Baqî’. Ils seront ressuscités avec moi, puis leur succèderont les gens de la Mecque et enfin ceux qui se trouvent entre les deux lieux saints » (Rapporté par Tirmidhî 14/84 et Ahmed 12/94).
Dans un autre hadith se rapportant aux privilèges du Baqî’, le Prophète a dit à Umm Qays bent Muhçin :
« De ce cimetière – al-Baqî’ al-Gharqad – Allah ressuscitera soixante dix mille personnes le Jour du jugement sous la forme de la pleine lune et les fera entrer au paradis sans jugements » (Rapporté par al-Hâkim dans le Mustadrak 16/235 et Tabarânî dans le Mu’jam al-Kabir 18/355).
C’est ainsi que de nombreux musulmans d’Orient et d’Occident implorent Dieu de mourir à Médine et d’être inhumés dans le cimetière du Baqî’. Jusqu’aujourd’hui, les défunts parmi les résidants et les pèlerins sont inhumés au Baqî’.
Les défunts sont déposés à même le sol et la tombe est fermée par des briques comme ce fut déjà le cas lors de l’enterrement du Prophète.
Histoire du Baqî’, Traduit par SLIMANE REZKI, © Octobre 2012, Tabernacle des Lumières
Source: Facebook/ Page Cheikh Ahmadou Bamba
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