dimanche 31 août 2014
jeudi 28 août 2014
USA - Touba à l’honneur à la 51ème Convention Nord-américaine de Islamic Society (ISNA)
La Communauté Mouride invitée d’honneur
de la 51ème Convention de Islamic Society of North America (ISNA). Après
un séjour à Touba sur invitation de Serigne Bassirou Abdou Khadre
Mbacké, le président de cette organisation, Mohamed Magid Ali a renvoyé
l’ascenseur à la communauté mouride en la conviant à ce grand
rassemblement qui sera tenu du 29 août au 1erseptembre 2014 au Cobo
Center de Detroit dans l’Etat de Michigan. La délégation de Touba est
conduite par Serigne Cheikh Bara Maty Leye Mbacké fils du Khalife
Général des Mourides.
Une délégation conduite par Serigne
Cheikh Bara Maty Leye Mbacké fils du Khalife Général des mourides
séjourne aux Usa pour représenter la plus haute autorité de la
communauté mouride à la convention du Islamic Society of North America
(ISNA). La grande manifestation de cette année se tient à Detroit
Michigan avec comme thème « Générations émergentes : La renaissance de
la culture Musulmane américaine.»
Des contributions à ce thème sont
attendues de la délégation Mouride Sénégalaise composée, outre Serigne
Cheikh Bara Maty Leye Mbacké, de Serigne Abdoul Aziz Mbacké Majalis et
de Cheikh Ahmeth Saloum Dieng.
Un thème qui sera débattu avec de larges réflexions basées sur l’histoire de cette organisation religieuse américaine.
Cette 51eme convention est un moment fort
pour les responsables d’ISNA de « se pencher sur la reconstruction
d’une société Islamique américaine forte basée sur une vision partagée,
qui repose sur des idéaux comme l’égalité, la justice, l’harmonie. Ces
idéaux, selon les organisateurs sont largement partagés par la
Communauté mouride dont la contribution est très attendue lors de cette
Convention de Detroit Michigan.
Pour rappel, le Président d’ISNA Mohamed
Magid Ali avait convié Serigne Bassirou Abdou Khadre lors de sa dernière
visite aux USA pour les besoins de la préparation du Grand Magal de
Touba au siège d’ISNA en Virginie. Et c’est durant cette rencontre que
le Président d’ISNA avait décidé de venir pour la première fois à Touba
pour le Grand Magal.
Cette Convention annuelle est inscrite
dans le calendrier des USA et a permis à des milliers de musulmans de
toutes les catégories socio-professionnelles de se donner rendez-vous
pour écouter des conférences de leaders du monde politique, académique,
religieux sur des sujets d’actualité. De même des autorités officielles
locales sont attendues pour délivrer des messages et des proclamations
dans le sens de donner des contributions sur l’actualité du monde
musulman.
ISNA est une organisation composée de plusieurs centaines de mouvements musulmans repartis aux USA et au Canada.
mercredi 27 août 2014
Communiqué: Visite de chantier de la Mosquée Massalikoul Djinane de Dakar par S. Mountakha MBACKE et S. Bassirou Abdou Khadre
Toute la communauté musulmane particulièrement mouride est priée de bien vouloir assister à partir de 16 heures.
La cellule de communication
mardi 26 août 2014
dimanche 24 août 2014
Le Magal de Sokhna Mouminatou MBACKE Bint Cheikh Ahmadou Bamba célébré le samedi 23 août 2014
SOXNA MOUMINATOU MBACKE : SA VIE ET SON ŒUVRE
Qui était Soxna Mouminatou Mbacké (Que Dieu l’agrée)
Fille de Cheikh Ahmadou Bamba, elle est née en 1914 de la vertueuse
Soxna Faty Sylla. Elle était affectueusement appelée Moumi.
Après une parfaite maîtrise du Coran et des sciences religieuses, elle
s’est pleinement adonnée à l’adoration de son Seigneur ALLAH
conformément à la tradition prophétique et à œuvré pour son guide et
maître Cheikh Ahmadou Bamba. Elle s’est consacrée à éduquer et à
participer à la formation de plusiuers générations d’hommes et de
femmes.
Une disciple très dévouée et une éducatrice hors du commun
Tous ceux qui l’ont approchée attestent qu’en dehors des pratiques
cultuelles obligatoires, elle s’adonnait à des pratiques surérogatoires
et aux wirds. On rapporte qu’elle passait ses nuits en prière pendant
que les gens dormaient.
Elle était aussi imbue de vertus morales obligatoires à tout croyant
et toute croyante. Parmi ses qualités on note la pudeur, le scrupule, la
reconnaissance, la sincérité, la générosité, la longanimité, la probité
etc.
Elle était distinguée par son ascétisme. Son port vestimentaire était
conforme avec les enseignements de l’Islam. Son habitation était très
sobre. On rapporte qu’il lui arrivait de donner tout ce qu’elle avait en
aumône sans se soucier des dépenses familiales. Elle conciliait aussi
la Sharia et la Haqiqa. Toutes ses actons étaient en conformité avec les
enseignements du Prophète (Paix et Salut Sur Lui).
Le Cheikh Ahmadou Bamba nous enseigne que le jihad d’une femme
consiste à suivre les recommandations de son pieux époux. Soxna
Mouminatou était aussi un modèle dans ce domaine.
Ses actions à Guédé auprès de Serigne Mbacké Bousso sont toujours
racontées par les populations. Elle était très dévouée au maître.
Cependant, Serigne Mbacké Bousso et toute la population de Guédé
savaient qu’ils avaient parmi eux une grande personnalité qui mérite
beaucoup de considérations. Pour preuve, toutes les filles nées durant
l’année où Soxna Mouminatou était à Guédé ont eu pour homonyme Sokhna
Mouminatou.
Après la disparition de Serigne Mbacké Bousso, elle fut donnée en
mariage à Serigne Modou Awa Balla fils de Mame Thierno Ibra Faty frère
cadet de Cheikh Ahmadou Bamba. A Darou Mouhty aussi, elle était très
dévouée.
Soxna Mouminatou était aussi une fervente talibé (disciple) en quête
de l’agrément d’Allah. Comme tous les fils du Cheikh, elle avait troqué
le lien du sang contre celui de disciple.
En 1927, après le rappel à Dieu de son père, Soxna Mouminatou
participait activement à tous les grands chantiers et initiatives du
mouridisme aux côtés des Khalifes. Elle considérait les khalifes comme
ses guides et n’entreprenait rien sans leurs accords et leurs
bénédictions. En sa qualité de disciple, Soxna Mouminatou accordait une
grande considération à la famille du Cheikh.
Son apport dans l’Education et la Formation
L’apport de Soxna Mouminatou dans l’éducation et la formation des
générations d’hommes et de femmes a été très considérable. Sa demeure
était un centre de formation pour garçons et filles. Des enseignants
étaient recrutés pour l’enseignement du Saint Coran , des sciences
islamiques mais aussi d’un certain nombre de qaçaïds sélectionnés
parmi les écrits de Cheikh Ahmadou Bamba pour la mémorisation. Elle a
réussi à former des personnalités exemplaires à qui elle enseignait la
sincérité dans les actes, l’amour du pardon, la dignité, la dévotion à
Dieu, à son Prophète (P.S.L) et aux recommandations de Khadimou Rassoul.
Soxna Moumi était consciente qu’en tant que bergère, elle devait
mettre toutes ces générations sur le droit chemin (Sirâtul Mustaqîm). Ce
qu’elle a réussi de fort belle manière. Elle avait versifié en wolof
tout ce que les filles devaient savoir et le leur faisait apprendre
avant même qu’elles ne soient majeures.
Dans le domaine de la formation, Soxna Moumi initiait les filles à
tous les travaux domestiques et ménagers. Ce qui était remarquable dans
la préparation du couscous, est que Sokhna Moumi obligeait les filles à
faire accompagner chaque action par la récitation de la Basmala. Elle
leur avait enseigné des techniques de transformation extraordinaires
dans ce domaine.
Ses Relations Sociales
Sokhna Moumi aussi accordait une grande considération aux humains en
général, et aux mourides en particulier, et ceci pour la seule face
d’Allah, du Prophète (PSL) et de Khadimou Rassoul. Elle a fondé
beaucoup de foyers pour les autres, et envoyait toujours des aides
considérables à tous ceux qui étaient liés au Cheikh. Soxna Moumi
assurait aussi les dépenses quotidiennes pour beaucoup de foyers en
dehors de sa propre famille. Elle était aussi très distinguée par ses
soutiens aux indigents et aux pauvres, connus et inconnus. Pourtant elle
ne voulait même pas que sa propre famille sache comment elle aidait ces
derniers.
Soxna Moumi avait un grand amour pour le travail. Elle exerçait
certaines activités comme l’agriculture, la teinture, le tissage et
s’était même investie dans le transport en achetant des véhicules.
Cependant elle distribuait les fruits ou revenus de toutes ses activités
aux nécessiteux, et apportait une grande contribution aux chantiers des
Khalifes Généraux.
En définitive Soxna Moumi était consciente de la sentence du Prophète
(P.S.L) qui disait : « l’homme dit toujours mes biens ! Mes biens ! Mes
biens ! Et pourtant il ne possède que trois choses : l’aliment qu’il a
déjà mangé, l’habit déjà porté et le bien dépensé dans le chemin de
Dieu
Quelques paroles de Soxna Moumi
Soxna Moumi était aussi un sage dont les paroles étaient pleines de profit. Parmi ces paroles, on retenait :
1. « Adorez votre Seigneur à travers ses esclaves » : c’est-à-dire
apportez votre aide et votre assistance aux croyants pour la seule face
d’Allah.
2. « Je vous demande : thésauriser des biens jusqu’à mourir et tout
abandonner, et les investir dans le chemin d’Allah qu’est ce qui est
mieux ? » Et les gens de répondre : l’investir au nom d’Allah.
3. « Ce qui me parvient toujours dans cette maison, dépasse largement
les besoins de ma famille, cependant je le redonne aux musulmans et aux
disciples de Serigne Touba ».
Puisse Dieu l’agréer et répandre sa bénédiction sur nous tous.
Source: htcom.sn
DE LA PERTINENCE ET DE L’EFFICACITÉ HISTORIQUE DU MOURIDISME CENT ANS APRÈS LE TRIOMPHE MYSTIQUE DU SERVITEUR DU PROPHÈTE : 1914 – 2014
Quand on se rappelle que l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba vers le Gabon
avait été décrété par le Conseil Privé lors de sa séance du 05
septembre 1895, « par mesure d’éloignement » afin de tuer dans l’œuf le
Mouridisme naissant ; quand on se souvient que le transfèrement du
Cheikh de Thièyene à Diourbel fut décidé par l’administration coloniale «
par mesure politique pour contrer sa popularité et son influence
grandissante » ; et que l’on se rende compte, qu’aujourd’hui, – alors
même que la colonisation a pris fin depuis plus d’un demi siècle, –
l’héritage du Cheikh vient de passer des mains de la génération de ses
propres fils à celle de ses petits fils, sans heurts dans la succession,
ni déperdition dans le contenu ; on ne peut que s’émerveiller encore
une fois, à l’occasion de ce « Bamba Day, édition 2014 », devant le
triomphe de ce « Jihadiste » solitaire, sans troupes ni armements, face
aux représentants de l’une des plus grandes puissances
politico-militaires de l’époque : la France coloniale.
De surcroît, en cette année 2014 marquant le centenaire du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, la victoire du Pacifisme de Sëriñ Tuubaa revêt une signification qui mérite d’être mentionnée avant d’aller plus loin.
Rappelons que ce furent des nationalistes serbes en révolte contre une situation de colonisation qui ont assassiné le 28 juin 1914 l’archiduc François Ferdinand, héritier du trône austro-hongrois en visite à Sarajevo, précipitant ainsi les évènements qui vont conduire au déclenchement de la guerre. Déclenchement effectif survenu le 28 juillet 1914, un mois après le meurtre.
C’est dire que le « Bamba Day 2014 » coïncide avec le centenaire de la Grande Guerre. Et pour montrer que la mise en parallèle entre l’œuvre de Sëriñ Tuubaa et l’avènement de la guerre, loin d’être hasardeux, est plutôt riche d’enseignements, il suffit alors de rappeler que Cheikh Ahmadou Bamba, apparu sur la scène politico historique du Sénégal en pleine période coloniale, issu d’une famille proche de Lat Dior Ngoné Latyr, – lequel, farouche nationaliste anti colonial, n’aurait certainement pas décliné une offre de soutien de la part du Cheikh lorsqu’il est venu s’entretenir avec lui avant d’aller vers son destin sur le champ de bataille de Deqqale, – a rejeté toute forme de recours aux armes, fondant toute son action sur un pacifisme doctrinal sur lequel je reviendrai dans ma conclusion.
Last but not the least: Le Serviteur du Prophète, Cheikh Ahmadou Bamba, comme il nous le confirme lui-même dans ses écrits, a parachevé sa quête mystique en l’an 1332 de l’Hégire coïncidant avec l’année 1914 dans le calendrier grégorien.
C’est dire O combien l’occasion est propice de revisiter l’histoire du Mouridisme dans une perspective qui mette en exergue, à la fois, sa pertinence et son efficacité histoirique dans le contexte de son apparition mais également sa capacité à permettre de faire face aux défis auxquels sont confrontés les mourides d’aujourd’hui notamment ceux de la Diaspora.
Pour cela, il n’est de meilleur moment à étudier dans la vie et l’œuvre du Cheikh que l’étape de Diourbel pour sa signification mystique telle que le Cheikh l’a suggérée dans sa célèbre déclaration communément désigné par les deux mots arabes « râmû massîrî » avant de l’expliciter dans une typologie qui nous renseigne sur les différentes étapes de son ascension spirituelle ; mais aussi pour son rôle prépondérant dans le parachèvement de l’édification du Mouridisme en tant que communauté.
J’ai donc jugé utile de reformuler ici un article que j’avais publié en 2012 sur cette étape et qui avait servi de base à mon intervention de l’année dernière au siège des Nations Unies à l’occasion de l’édition 2013 du « Bamba Day ».
Concrètement, il s’agit dans les lignes qui suivent, de mettre en exergue ces deux aspects en montrant comment l’étape de Diourbel fut le tremplin sociohistorique depuis lequel l’édifice du Mouridisme fut parachevé par son fondateur en personne avant d’être mis sur les rails de la pérennisation par le premier Khalife seriñ Moustapha Mbacké ; mais aussi de rappeler la signification ésotérique de l’étape de Diourbel dans l’ascension spirituelle du Cheikh telle que lui-même nous l’a enseignée.
À suivre…
Mourtalla MBOUP
Professeur de Maths à Genève
Professeur de Maths à Genève
Le Magal de Serigne Abdou Aziz Bara Ibn Cheikh Mouhamadaou Lamine Bara Mbacké Khadimou Rassoul célébré le Samedi 30 août 2014
Ce fils
de Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké Khadimou Rassoul et de Sokhna
Faty Alé lô fille du célèbre Alé Khary Mame, vit le jour en 1914 à
Touba. Son père le confia dés son plus jeune âge à Cheikh Mouhamadou
Moustapha, alors Khalife Général des mourides; sur instruction de ce
dernier Serigne Abdou Aziz fut envoyé à Tindody, un village fondé par
Cheikh Moustapha, où son oncle le célèbre Cheikh Mokhtar Alé Lô qui
contribua à la formation d’une grande partie de l’intelligentsia mouride
dirigeait une école coranique.
Sous la férule de cet oncle
intransigeant et très réputé pour sa parfaite maîtrise du Livre Saint ,
Serigne Abdou Aziz assimila très rapidement le Coran. Il en écrivit du
reste plusieurs exemplaires . Pour parachever sa formation Cheikh
Moustapha le fit venir près de lui et s’occupa personnellement de ses
études . Tous les ouvrages de base du rite Malikite lui furent enseignés
par cet éducateur hors-pair qui affirmera un jour devant une foule
énorme que « Serigne Abdou Aziz est l’exemple achevé du parfait
mouride » !
A la disparition de Serigne Bara en 1936 ,
Cheikh Moustapha demanda à Serigne Abdou Aziz de retourner à Gouye Mbind
( le fief de son père ) pour assister son grand-frère Serigne Modou
Bara qui assurait le khalifat de leur père. Il fonda alors le village de
Bouchra en 1938 dans des conditions très difficiles ; puis Mbame
Djigane dans le Saloum des profondeurs en 1944 et Dioumada en 1952 . Les
revenus qu’il tirait de ses immenses exploitations agricoles lui
permirent d’assister une grande partie de la communauté mouride qui
garde encore de lui un souvenir ému. En 1966 il prit la courageuse
décision de créer un village dans le lointain Sénégal oriental :
Touba-niani où ses disciples s’établirent par milliers.
En 1952 , Serigne Modou Bara alors khalife de
Serigne Bara s’éteignit ; le khalifat de Gouye Mbind revenait donc à
Serigne Abdou Aziz. Tous les talibés sont unanimes à reconnaître qu’il a
fait de Gouye Mbind ce qu’il est aujourd’hui en assurant le khalifat
pendant 38 ans . il sut réunir auprès de lui tous les fils et disciples
de Serigne Bara qui lui vouèrent un vif attachement.Serigne Abdou était
réputé pour sa générosité , son caractère affable et sa profonde
sensibilité à tous les problèmes de la Mouridiya.
Source: toubainfotv.com
jeudi 21 août 2014
Biographie de Serigne Mbacké Madina Ibn Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké (1913 - 1985)
La simple prononciation du nom de
Serigne Mbacké Madina renvoie à l’adoration et à la crainte
révérencielle de Dieu. Réputé être un homme d’une
piété légendaire, Serigne Mbacké l’a certainement hérité de sa noble
descendance. Sa mère est la fille de Serigne Ndame
Abdou Rahmane LO à qui Serigne Touba avait confié l’enseignement de tous
ses enfants y compris Cheikh Mouhamadou Moustapha.
Né en 1913, il a
fait le même cursus que Serigne Cheikh Mbacké avec qui il a fait toutes
les étapes de Tindody en Mauritanie, de Touba à Ndiarème. Il fonda Touba
Kael en 1934 y instaura un « Daara » où les disciples en quête d’une
élévation spirituelle s’adonnaient à l’apprentissage du Coran et aux
travaux champêtres.
Il passait la plupart de son temps entre Kael et
Madina et n’est véritablement installé à Touba qu’après le rappel à Dieu
de Gainde fatma le 11 mars 1978. Il a su très bien magnifié l’œuvre de
son père et s’est mis à entreprendre les grands chantiers notamment la
réfection de la mosquée de Darou Khoudoss. Il nous quitta en juillet
1985 après avoir bâti le respect et l’admiration autour de lui.
Source: Istikhama.org
Source: Istikhama.org
mercredi 20 août 2014
Touba célèbre ce mercredi 20 août 2014 le centenaire de la naissance de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké
Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a vu le
jour en 1914 à Diourbel, au Sénégal. A sa naissance son vénéré père
Cheikh Ahmadou Bamba prenant à témoin ses plus proches disciples
déclara : " Priez pour lui afin qu’Allah lui accorde longue vie car, en lui, je place un espoir immense’’.
Cet espoir, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, surnommé par les uns le
bâtisseur et par les autres l’éducateur, ne l’a point déçu. Un quart de
siècle depuis son retour à son Seigneur, son souvenir demeure encore
vivace dans le cœur des mourides et des musulmans.
Cheikh Abdoul Ahad Mbacké a assimilé le Coran et les Sciences
religieuses sous la férule de son oncle Serigne Amsatou DIAKHATE, frère
de sa vertueuse mère Sokhna Mariama DIAKHATE. Très tôt, il a fait du
travail licite et de l’adoration de DIEU un sacerdoce. En talibé
exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite ; il a gagné les galons de
premier agriculteur dans ses exploitations de Touba Bélel, de Boki
Barga, de Kadd Balooji et de Mbara Dieng.
Pendant le magistère de Serigne Fallou Mbacké son prédécesseur au
Khalifat, Serigne Abdoul Ahad, dans une discrétion et un effacement
frisant parfois la recherche de l’anonymat, a consacré sa vie au travail
en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son
travail.
Quand le 6 août 1968, Serigne Fallou Mbacké 2ème Khalife Général du
Mouridisme, rejoignit son Seigneur, la Communauté qui dans sa grande
majorité l’ignorait put découvrir un homme droit, honnête, ennemi
irréductible du mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur
inflexible le conduit très vite à mettre en place des dispositions dont
les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un visage encore
plus rayonnant.
Grand éducateur, par la parole persuasive et par l’exemple incitatif,
il a explicité avec une rare réussite, la doctrine du travail
rédempteur professé par son illustre père. En multipliant les daaras, il
a contribué à accentuer l’orientation de la communauté vers l’étude, la
recherche de la connaissance.
Cheikh Abdoul Ahad est également reconnu comme l’un des grands
bâtisseurs de la ville sainte de Touba. Il a fait en quelques années de
cette cité, une ville moderne en pleine expansion. Avec lui, la cité
bénite est devenue un vaste chantier avec la floraison des
infrastructures religieuses, culturelles et sociales qui témoignent de
sa grande vision.
Incontestablement, Baye Lahad comme on l’appelle affectueusement a
laissé une empreinte indélébile dans la ville de Touba, tout comme dans
le cœur des mourides. A sa disparition, le 19 juin 1989, il a laissé une
cité en plein essor et une communauté résolument soudée, mobilisée
autour de l’adoration de DIEU et du travail sanctifiant.
mardi 19 août 2014
[VIDÉO] Documentaire exclusif: "Baye Lahad Le Véridique"
Documentaire exclusif: "Baye Lahad Le Véridique"
sur la vie et l’œuvre de Serigne Abdoul Ahad Mbacké, troisième Khalife de Cheikh Ahmadou Bamba.
lundi 18 août 2014
[VIDÉOS] Documentaire sur Serigne Abdoul Ahad Mbacké: Ses Relations & Réalisations
Documentaire réalisé par la Commission d'organisation du Magal de Serigne Abdoul Ahad Mbacké sur Ses Réalisations
au Khalifat du Mouridisme, ses Relations avec la famille de Serigne Touba, avec la Ummah Islamique, etc.
jeudi 14 août 2014
Le Magal de Serigne Ibrahima MBACKE Ibn Khadim Rassoul célébré ce jeudi 14 août 2014
Il a bénéficié de solides études coraniques et en sciences
religieuses à l’instar de ses frères et sœurs. Tous ceux qui le
connaissaient ainsi que les habitués de ses assemblées sont frappés par
l’immensité de son savoir. Cheikh Ibrahima Mbacké s’était caractérisé
par l’imitation de son père et maître spirituel dans ses actes,
paroles et dans ses enseignements. C’est ainsi que parmi les nombreuses
qualités qu’on lui connaissait, il s’était particulièrement distingué
par l’amour des musulmans, se traduisant par une assistance sans faille à
leur endroit.
Tous ceux qui le connaissaient sont marqués par son sourire spontané
qui rassurait tous ceux qui se rendaient auprès de lui. Cet amour des
créatures pour la face de Dieu se mesure à sa générosité sans borne. Sa
résidence de Mbacké Bary dans la ville de Mbacké ne désemplissait
jamais. Autorités, disciples, nécessiteux, et gens en quête de prières
assaillaient sa demeure car il jouissait d’une réputation selon
laquelle personne ne rentraient bredouille. Partout où il séjournait au
Sénégal, il était un soutien à la communauté mouride par ses
encouragements et exhortations aux disciples dans la voie de Cheikhoul
Khadim.
Dans ses déplacements fréquents dans la ville de Saint Louis, il disait à ses disciples : " certes vous êtes ravis de me voir mais ce sont les morts au cimetière qui sont pressés de me voir venir à Saint Louis’’ .
Une assertion qui se comprend par ses fréquents déplacements, de jour
comme de nuit, dans les cimetières de ‘’caaka Ndiaye’’. Les talibés qui
l’accompagnaient témoignent qu’il lui arrivait de rester accroupi devant
une tombe pendant de longs moments pour implorer le pardon de Dieu pour
celui qui y repose’.
Dans le Chantier de la mosquée que Cheikh Mouhamadou Fadil
parachevait, il exhortait beaucoup les disciples leur disant souvent : ‘’tous
ce que nous demandons de jour comme de nuit ainsi que tous ce que vous
nous donnez ici à TOUBA où ailleurs, entrent dans la construction de la
mosquée de Touba et c’est ce qui garantira le Salut demain dans
l’au-delà’’.
Un de ses disciples témoigne que la recommandation que lui fit Serigne Ibrahima après son acte d’allégeance est ceci : « Je
ne te recommande que trois choses aller à chaque Magal de Touba,
t’acquitter d’un hadiya de 2000 frs par an pour la construction de la
grande mosquée de Touba et la lecture constante des Khassaïds (écrits)
de Serigne Touba »
Cependant, l’un des principaux épisodes de la vie de Cheikh Ibrahima
Mbacké reste sans doute son voyage au Gabon. Il quitta sa résidence
qu’il avait baptisé Mbacké Bâry le 17 du mois de Shawwal 1373 H (1957)
en direction du Gabon. Une périple qui s’acheva au mois de Muharram de
la même année.
Cheikh Ibrahima MBACKE à son retour fit un compte rendu de son voyage au
Gabon à Serigne Moussa Ka qui aussitôt écrivit un ouvrage intitulé « yokkub jazaa’u shakkoor » qui est un appendice au poème consacré à l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.
Dans le compte rendu détaillé qu’il fit de ce voyage, il dira que le
motif de son voyage est que le Cheikh apparut trois fois de façon
consécutive à Cheikh Ibrahima à Mbacké, à Dakar et Louga au mois de
Ramadan. Cheikhoul Khadim se serait adressé à lui en ces termes « Ibrahima, après la fête de l’Aïd El Fitr je te recommande d’effectuer le voyage de Congo »
Il donna une importance capitale à cette recommandation et prépara
avec minutie le voyage. L’ardeur de la préparation exprime tout
l’attachement que Cheikh Ibrahima MBACKE nourrissait envers Cheikhoul
Khadim.
Du point de vue administratif, il a personnellement effectué les
démarches allant de l’établissement d’un passeport, d’une carte
d’identité, d’une autorisation de voyager aller et retour, d’un carnet
de vaccination à l’établissement des formalités du voyage. Certaines de
ces formalités ont nécessité des audiences avec le gouverneur Général
alors à Dakar.
Sur le plan financier, il a tenu à respecter la recommandation de
Cheikhoul Khadim de prendre entièrement en charge les frais du
voyage. C’est pourquoi il a versé sur fonds propres les 400 000 frs pour
les frais du voyage en plus d’une caution de 400 000 frs.
Sur le plan des moyens de transport, il n’a pas hésité devant aucun
moyen de locomotion : train, voiture, pirogue et bateau. Son périple qui
l’a conduit à parcourir plus de 5 pays, soit près de 3/4 de l’Afrique
Noire.
Sur son itinéraire, sa passage a été marqué dans toutes les grandes
villes des anciens territoires de l’Afrique Occidentale Française et de
l’Afrique Equatoriale française. Cheikh Ibrahima a fait escale à Kayes
et Bamako (soudan français), Bouaké, Abidjan et Grand Bassam (Côte
d’ivoire), Lomé et Cotonou (Dahomey), Pointe Noire et Brazzaville Congo)
Douala (Cameroun).
Une fois sur le territoire du Gabon, Cheikh Ibrahima visita, sous la
conduite d’un ancien gendarme du nom de Samba Ndiaye alors âgé de 96
ans, les lieux où Cheikhoul Khadim a séjourné entre 1895 et 1902. C’est
ainsi qu’il a visité Mayumba, Lambaréné, Lodima, Njolé, Port Gentil,
Libreville et se rendra même jusqu’à l’ile nommée par la tradition orale
‘’wir wir’’ située à une soixantaine de kilomètres des côtes de
Mayumba. Dans tous ces lieux, il a effectué des prières et des ziarras
selon des durées variables.
Dans cette mission qui dura quatre mois Cheikh Ibrahima a été un
propagateur de l’œuvre de Cheikhoul Khadim dans l’expansion du
mouridisme. Au Sénégal ses escales de Kaolack et Tambacounda sur le
chemin du Gabon ont fortement marqué les disciples mourides. Dans les
autres territoires où il est passé, il a revivifié la foi des disciples
dont la vue d’un descendant direct de Cheikh Ahmadou Bamba n’était pas
chose facile. Par exemple, il a été accueille à Bouaké par un long
cortège de voitures sous la direction d’un notable mouride.
Aussi dans son séjour de 20 jours à Brazzaville, il a eu à diriger la
traditionnelle prière de l’Aïd El Kébir (fête du sacrifice) avec 12
personnes seulement dans les rangs.
Une vie que l’on dirait brève mais remplie de dévotion et d’amour
pour Cheikhoul Khadim,
Puisse DIEU par la grâce de son vénéré maître nous gratifier des
innombrables bienfaits découlant de la vie et de l’œuvre de cet illustre
fils de Borom Touba.
Source: htcom.sn
mardi 12 août 2014
Journée de prières à la mémoire de Mame Mor Diarra MBACKE le mardi 12 août 2014 à Mbacké Khéwar
La vie et l’œuvre de Mame Mor Diarra MBACKE frère germain
de Cheikh Ahmadou Bamba
Naissance et généalogie
Cheikh
Mouhamdou Diarra est fils de Mouhammad MBACKE, appelé Momar Anta Saly
fils de Mame Balla Aïcha Mbacké fils de Mame Maharram Mbacké, fils de
Habiboul Lahi , fils de Mouhamadoul Khayri fils de sahid fils de Ousmane
de la famille des Mbacké. Il a vu le jour en 1848 à Mbacké Baol.
Sa mère, soxna Mariama Bousso, connue sous le nom de « Jâratul Lâh »(
la voisine de DIEU) est fille de Cheikh Mouhamadou Bousso connu sous
le nom de Mabousso Awa Mbaaye ,fils de Matabara Bousso fils de Hammad
fils de Alioune fils de Ousmane fils de Ibrahim.
Sa grand-mère maternelle e Sokhna Asta Wallo, Mbacké était connue pour
sa maîtrise du saint coran. Elle s’adonnait à la formation des sciences
religieuses (Législation islamique, Théologie, Politesse légale, etc.)
et une profonde maîtrise de la pratique du Soufisme.
Une telle descendance ne fait que confirmer la statut des Mbacké connue
comme l’une des familles les plus pieuses du Sénégal.
Cheikh Mouhamadou Diarra Mbacké a été très tôt initié au Coran par
son père l’éminent enseignant et jurisconsulte Serigne Mouhamed Mbacké
Momar Anta Sally. Son père était un fin lettré, partout où il s’est
installé, son activité principale a été l’enseignement. Ses résidences
étaient une université ; c’est sous sa direction que Mame Mor Diarra
mémorisa parfaitement la sainte vulgate, approfondit ses connaissances
dans les domaines du Tajwîd, l’exégèse, et les autres branches des
sciences coraniques.
Dans le domaine des sciences religieuses, il maîtrisa toutes les
sciences religieuses fondamentales et instrumentales sous l’égide de son
oncle Serigne Mboussobé le grand savant. Ce qui atteste de la solidité
de cette formation et de son érudition c’est bien l’importance des
sommités formées sous ses auspices. Parmi eux on peut citer Cheikh
Massamba Mbacké, Cheikh Anta Mbacké, Serigne Afia Mbacké et Cheikh
Mouhamadou Fadel Mbacké deuxième khalife Général des mourides de 1945 à
1968 entre autres.
Ses qualités
Serigne Mouhamadou Diarra est connu par tous pour sa générosité. Une
qualité qui faisait de lui un recourt de tous les démunis et pauvres.
Il est rapporté qu’en toute saison quelle que soit la période, il
préparait chaque nuit un repas en guise de dîner pour d’éventuels
voyageurs et pour les démunis.
Il était très tendre et compatissant envers tous. Une attitude qui
faisait que ceux qui le fréquentaient étaient toujours frappés par son
visage toujours rayonnant, sa douceur et son calme. Ce calme légendaire
qui lui permit de dominer toutes les situations malgré le contexte très
tendu de l’époque avec les exactions de guerriers de l’aristocratie
d’une part et les velléité de domination de l’administration coloniale
d’autre part.
Ce caractère compatissant n’était cependant pas obstacle un obstacle
à son courage et à son devoir de responsable dans les multiples
situations qui se présentaient à lui dans le fief de Mbacké Baol où il
était le premier personnage.
La noblesse de caractère est une expression qui résume sa vie et son
attitude. L’intensité de son adoration de DIEU peut se lire dans ce
témoignage éloquent que fit Cheikh Mouhamed Al Bachir dans son ouvrage
« Minanul BAqil Qadîm « Cheikh Momar Diara, le frère germain de notre
Cheikh, est de ceux qui accomplissaient de fréquentes prières nocturnes,
qui récitaient le Coran, très souvent et dont le wird consistait en
cent (100) génuflexions (Rakkas) ».
Aujourd’hui, la chambre où il effectuait cette centaine de rakkas est toujours là comme un témoin de tant de dévotion.
Dans cette correspondance, le Cheikh lui recommande la piété et lui
demande d’être uni avec ses frères dans la même cause. Il lui demandait
également d’être indulgent envers eux tout en sollicitant que ces
derniers lui accordent tous les égards.
A son retour d’exil en 1902, dans toutes localités où le cheikh
Ahmadou Bamba séjourna, il lui rendait visite régulièrement lui donnait
des hadiyas. Des fois, il lui envoyait des délégations lourdement
chargés de présents.
Les agents de renseignements qui faisaient des rapports journaliers
sur les activités de Cheikhoul Khadim à Thiéyène mentionnent à
plusieurs reprises son nom dans le journal. Dans la rubrique
renseignement sur Ahmadou Bamba on note dans les archives nationales du
Sénégal :
« 7 novembre 1908 Cheikh Momar Diarra du village de Mbacké
(Baol Oriental) accompagné de 10 personnes est venu voir le marabout qui
est son frère cadet » (source archives du Sénégal)
Le 16 septembre 1907 il est mentionné dans la fiche de
renseignement accompagné 20 cavaliers et 11 personnes transportant des
présents.
Le 02 mai 1908 le journal nous apprend qu’il a envoyé un émissaire avec d’importants présents au Cheikh.
Le 04 mai 1908 on le signale venant de Niakhar avec des présents dont des chevaux. Il était également accompagné de plusieurs personnes.
Le 21 octobre 1908, il envoie sont fils Momar Sokhna MBACKE avec des présents et une somme importante d’argent.
Le 04 mai 1908 on le signale venant de Niakhar avec des présents dont des chevaux. Il était également accompagné de plusieurs personnes.
Le 21 octobre 1908, il envoie sont fils Momar Sokhna MBACKE avec des présents et une somme importante d’argent.
Le 03 novembre il rend visite au Cheikh accompagné de 10 personnes venant de Mbacké Baol.
Durant la période de 1912 à 1927 coïncidant avec l’étape de la
résidence surveillée du Cheikh à Diourbel qui dura 15 ans, il lui
rendait visite continuellement. Le Cheikh le retenait des jours voire
des mois avant de le laisser retourner à nouveau sur Mbacké. Par la
fréquence des visites et la durée des séjours à Diourbel, il a été
obligé d’y trouver une résidence non loin de la concession de Cheikhoul
Khadim.
Cette situation dura jusqu’à son rappel à DIEU qui eut lieu une nuit
du lundi 20 Shawwâl 1339 de l’hégire soit le 27 juin 1922 à Mbacké
Baol à l’âge de 75 ans. Le cheikh donna recommandation de l’inhumer dans
les cimetières de Mboussobé auprès de son oncle l’érudit Serigne
Mboussobé.
Aujourd’hui devant sa grande résidence, se dresse une grande mosquée.
Le village qui est maintenant partie intégrante de la ville de Mbacké
Baol est l’un des quartiers les plus animés de la ville.
Après ce village, il compte à son actif plusieurs autres villages
fondés uniquement dans l’objectif d’enseigner et d’assurer la formation
spirituelle des disciples qui étaient sous sa tutelle. Alliant
l’adoration de DIEU au travail, ces villages furent aussi de très
grandes exploitations agricoles. Parmi eux nous pouvons citer :
Source: htcom.sn
lundi 11 août 2014
Le Magal de Mbacké Bary célébré ce dimanche 10 août 2014
Mbacké Bâry est un village se trouvant dans les limites de l’ancien
royaume du Djoloff. Actuellement, c’est un village qui fait partie de la
sous préfecture de Sagatta Djoloff, dans le département de Kébémer,
dans la région de Louga.
Le sens d’un évènement
10 août 1895, (18 safar 1313) à l’aube à Mbacké Bary : jour mémorable
marqué par le départ à l’aube de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul.
Le décret divin arriva, et il reçu l’injonction de partir sans délai.
Aussitôt sorti de la mosquée pour la prière de l’aube, il prit congé des
siens.
Cheikh Mouhammadou Moustapha, son fils ainé ainsi que Cheikh
Mouhammadou Fadel étaient présents. Il plaça sa main sur leurs têtes et
déclara :’’ je vous confie à DIEU’’ ; il confia également la famille et
les disciples à Cheikh Ibra Faty et partit. Il apaisa tous les parents
et disciples en les informant qu’il allait en mission au service de son
SEIGNEUR et sans aucun doute, il leur reviendra.
Il a d’ailleurs écrit que ce départ constitue la réalisation de tous ses
vœux, et partant, il demanda aux siens de commémorer la date de son
départ d’exil comme jour de d’action de grâce.
A Mbacké Bary, Dieu lui révéla la sagesse qu’il avait révélée au
Prophète Mouhammad à pareille situation : « Prophète ! Rappelle-toi
lorsque les infidèles machinèrent contre toi pour te capturer, pour te
tuer ou t’exiler » S8 V30.
Le seul tord de Cheikh Ahmadou Bamba, a été d’être l’espoir d’un
peuple qui avait soif de recouvrer son originalité et son être
véritable, et qui voyait en lui l’autorité adéquate apte à lui servir de
conscience morale et de référence publique suffisante. Cheikh Ahmadou
Bamba a accepté de répondre à l’appel du dessein commun au moment où on
notait la réserve et l’abstention totale.
Aperçu sur Mbacké Bâry
Après la signature du pacte de l’exil avec son Seigneur, le Cheikh
reçu l’ordre de quitter TOUBA, car la ville est placée sous une
protection inviolable. Tant qu’il y résidera, les épreuves ne pourront
débuter. C’est ainsi qu’il alla s’installer à Mbacké Bâry en vue d’y
attendre les épreuves. Il n’y resta que quatre mois, quand le décret
divin arriva le 10 août 1895 (soit le 18 safar 1313h). Il quitta alors
les siens pour aller répondre à la convocation du gouverneur.
A l’aube de ce jour avant de partir, il confia la garde de sa famille et
des disciples à son frère et disciple, Serigne Ibra Faty, qui y demeura
après le départ de son frère et maitre, quelques temps, avant de le
quitter, sous l’exigence de l’administration coloniale qui voulait
effacer tout souvenir du Cheikh. Le village fut ainsi abandonné.
Source: htcom.sn
dimanche 10 août 2014
Samedi 10 Août 1895 – Dimanche 10 Août 2014 : 119 ans que Cheikh Ahmadou Bamba partait en Exil au Gabon, sacrifiant sa vie au nom de l’Islam
Suite
aux campagnes calomnieuses à l'endroit de Cheikh Ahmadou BAMBA, le
Commandant LECLERC, Administrateur du Cercle de Saint-Louis, avait
adressé en juillet 1895 une alarmante correspondance à ses supérieurs.
Le Gouverneur Général par intérim du Sénégal et Dépendances, M. MOUTTET,
expédia alors à Mbacké-Bâri une lettre de convocation au Cheikh qui,
empêché, se contenta de déléguer son frère et bras droit Mame Thierno
Birahim au dit Gouverneur qui interpréta ce geste comme un affront et un
défi à son autorité.
Ainsi l'Administrateur LECLERC
fut-il chargé, à la tête d'une importante troupe composée
essentiellement de gardes et de cavaliers dirigés par des chefs
indigènes, de s'acheminer vers Mbacké-Bâri aux fins de contraindre par
la force le Saint homme à se rendre à ladite convocation. Informé,
Cheikh Ahmadou BAMBA dut mander une seconde fois le Cheikh Ibrahim dans
le but de dissiper le malentendu. Mais face à la détermination d'en
découdre qu'afficha l'Administrateur, l'émissaire du cheikh dut informer
celui-ci de l'échec de sa mission; ce à quoi, Cheikh Ahmadou BAMBA,
devinant la trame de la Volonté Transcendante, qui seule pouvait
présider à ces événements, confia les siens à la Grâce de DIEU et partit
à la rencontre de ses ennemis.
C'est ainsi qu'il
retrouva le plénipotentiaire du Gouverneur dans la localité de Jéwol
dans l'après-midi du samedi 10 août 1895. Ce jour de 18 du mois de
safar 1313 de l'Hégire constituera, plus tard, celui de la célébration
du grand Magal de Touba, car cette épreuve préfigurait déjà aux yeux
du Cheikh le Succès et les Avantages Inestimables que le TOUT-PUISSANT
Dissimulait dans le Service qu'il comptait effectuer pour le Meilleur
des humains (PSL).
Ayant ainsi passé la nuit à Jéwol, le
saint homme reprit, en bonne escorte, son périple le matin du dimanche,
fit une escale dans le village de Kokki d'où il s'achemina de nuit
vers Louga. De cette localité, il prit, le lundi 12 août, le train pour
Saint-Louis qu'il atteignit au crépuscule et où il restera pendant les
10 jours restants du mois de safar et presque tout le mois de
Rabi'u-l-Awwal.
Le Serviteur du Prophète aura à subir sur
cette île nombre d'épreuves de la part de ses persécuteurs dont la
plus injuste restera sans doute la décision de l'exiler vers les
contrées hostiles de l'Afrique Equatoriale. Mais ceux-là qui le
bannirent et tentèrent de l'avilir à jamais ne savaient certes pas que
le TOUT-PUISSANT s'était LUI-MÊME Prescrit, de toute éternité, le Devoir
de Secourir Ses Amis; et où qu'ils puissent se trouver...
Les grandes dates de la vie de Cheikh Abdoul Ahad Mbacké
1914 : Naissance à Diourbel
1920 : Première leçon de Coran de la part de son vénéré père Cheikhoul Khadim MBACKE
1925 : Après un test de connaissance, il reçu l'ordre d'écrire un exemplaire du Coran à la fin de son apprentissage et de sa mémorisation
1927 : (19 juillet) Il termine la rédaction de son exemplaire de Coran, une date qui coïncide avec le retour à Dieu de son vénéré père Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
1920 : Première leçon de Coran de la part de son vénéré père Cheikhoul Khadim MBACKE
1925 : Après un test de connaissance, il reçu l'ordre d'écrire un exemplaire du Coran à la fin de son apprentissage et de sa mémorisation
1927 : (19 juillet) Il termine la rédaction de son exemplaire de Coran, une date qui coïncide avec le retour à Dieu de son vénéré père Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké.
Il entame dans la foulée et sous la direction de son frère aîné l'apprentissage de la connaissance religieuse à Tinedodi (Housnoul Ma-Aab)
1929 : Retour à Touba pour parfaire sa science religieuse sous la coupe de Serigne Habibou Mbacké
1932 : Il s'installe à Touba dans le quartier de Darou Rahmane
1932 : Il obtient de son oncle Hamzatou Diakhaté une exploitation agricole à Kaad Baloji, situé à 11 kilomètres de Touba
1935 : Il s'installe à Guéloguel après avoir reçu une surface cultivable de la part de Serigne Bassirou Mbacké
1936 : Il reçoit son frère aîné et khalif général des Mourides à Colobane
1936 : Il s'installe à Kaabou Gaye sur injonction de son frère et khalif général des mourides Mouhamadou Moustapha Mbacké
1944 : Mouhamadou Moustapha conquit Taïf et lui confia une partie de ce village, une localité appelé Bocki Barga qui sera baptisé Darou Salam De cette localité il recevra Serigne Fallou lors d'une visite en
1953. Son frère alors khalife général des mouride lui décernera un satisfecit
1958 : Il entreprit un voyage en Côte d'Ivoire sur injonction de son frère et khalife général des mourides Serigne Fallou Mbacké
1968 : Il accède au khalifat de la communauté mouride
1989 : Il termine sa mission sur terre et rejoint son ascendance et sa fratrie dans les demeures célestes.
mardi 5 août 2014
Lecture collective du saint Coran à Touba: une recommandation largement suivie
Une Mosquée archicomble, des lecteurs de
Coran très concentrés sur leur livre, un recueillement visible et
perceptible dans l’atmosphère, une solennité faisant corps avec la
prière et l’humilité, tel est le décor que la grande Mosquée de Touba a
offert dès les premières heures de la matinée du lundi 04 août 2014
soit le 7 shawwâl 1435 de l’hégire.
La recommandation donnée par le Khalif Générale des Mourides Cheikh
Sidy Mokhtar Mbacké a été suivie à la lettre. Les enseignants coraniques
en tête se sont déplacés en masse, certains avec leurs élèves.
La présence a débordé le cadre de la salle de prière principale pour
s’étendre sur les extensions de la Grande Mosquée et sur les esplanades à
l’Est et l’Ouest. Une lecture très suivie par les femmes dans l’espace
qui leur est réservée.
C’est cette ambiance empreinte de sollenité et de recuillement qui a prévalu jusqu’à la prière du midi.
A la suite de la prière l’Imam Serigne Affé Bousso a lu la prière
finale avant de laisser à la ligue des écoles coranique le soin de
délivrer le message de remerciement à tous ceux qui étaient présents.
Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké a également offert des repas en quantité
et en qualité à tous les lecteurs et leur a témoigné toute sa gratitude
pour leur communion dans la lecture du saint Coran, la demande de
pardon et les prières.
Une lecture également suivie dans d’autres endroits de Touba comme
Daroul Minan, la Résidence Serigne Chouaïbou MBACKE ou Guédé.
Puisse DIEU par la grâce du Prophète et la bénédiction de Cheikhoul Khadim exaucer toutes les prières et accorder une longue vie et santé de fer au Khalif Général des Mourides Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké.
Source: htcom.sn
lundi 4 août 2014
Prières pour un bon hivernage: Une méga journée de lecture du Coran à la Grande Mosquée de Touba
Le Khalife général des mourides, Serigne Sidy Makhtar Mbacké a appelé
à une grande journée de lecture du Saint Coran à la Grande mosquée de
Touba, ce lundi. Des milliers de fidèles ont pris
d’assaut la Grande mosquée dès les premières heures de la matinée pour
exécuter un Ndigeul qui survient dans un contexte marqué par un déficit
alarmant de pluviométrie.
Le Khalife a demandé à tous les fidèles mourides de sacrifier à la
lecture du Coran pour demander au Seigneur de gratifier le pays d’un bon
hivernage. Des séances de lecture dans les maisons et les mosquées de
la ville sainte mais particulièrement dans la Grande Mosquée.
Cet appel fait suite à des journées de prière dites « djiouli bawnaan » effectuées hier dimanche à Touba et dans toutes les villes satellites de la Mouridiyah.
Ainsi, ce sont des milliers de Coran qui seront « descendus » pour
traduire littéralement du Wolof au Français une expression qui exprime
le nombre de fois que le Saint livre sera lu.
La lecture du Saint-Coran est une activité permanente à la grande
mosquée de Touba depuis son érection. Il en est de même de toutes les
mosquées érigées dans les contrées mourides où chaque jour, des équipes
exclusivement chargées de la lecture du Saint Livre s’activent.
Source: senego.com
Inscription à :
Articles (Atom)