vendredi 20 septembre 2013

Quelques enseignements de CHEIKH AHMADOU BAMBA sur le pèlerinage à la MECQUE

 
Dans tous ses ouvrages en sciences religieuses, Cheikh Ahmadou Bamba a campé les arcanes, autrement dit toutes les pratiques dont la connaissance est indispensable pour tout musulman responsable de ses actes "Mukallaf".

Nous reproduisons ici quelques chapitres relatifs au Pèlerinage à la Mecque et qui sont extraits de ses différents ouvrages. A côté des pratiques obligatoires et traditionnelles, il revient largement sur les vertus et bienfaits du pèlerinage ainsi que sur les grâces attachées à la visite des lieux saints de l’islam.

LES ACTES OBLIGATOIRES DU PÈLERINAGE
215. Les Actes Obligatoires du Pèlerinage, selon les Maîtres, sont au nombre de quatre : la formulation de l’intention est le premier dans la stipulation

216. Ensuite la procession circumambulatoire autour de la Kacba Tawâful Ifâda compte pour le deuxième parmi eux, sans réfutation

217. Et la course rituelle entre çafâ et Marwa est comptée comme le troisième, sans équivoque

218. Puis la station de cArafa - écoute-moi bien ! - est le quatrième ; sois donc clairvoyant !

SES ACTES TRADITIONNELS
219. Leur nombre est l’addition des valeurs numériques du combiné alphabétique associant la lettre "Bâ" à point unique (soit deux), qui vient après la lettre "Yâ" à deux points placés en-dessous et non au-dessus (soit dix), sois fidèle !

220. Quatre de ces actes, se déroulant lors de la sacralisation (Ihrâm), sont observés par celui qui accomplit le pèlerinage avec déférence

221. La lotion générale (il s’agit de la purification majeur) introduisant la sacralisation, suivie du fait de se débarrasser de tout vêtement cousu, obéis !

222. Si ce n’est le port rituel du pagne (’Izâr) et du manteau (Ridâ), auxquels s’ ajoute une paire de sandales ; suis le vertueux personnage !

223. Et le quatrième des quatre, selon Al cAwfi, sur lui l’Agrément de DIEU Qui a illuminé mon cœur

224. Est la formule de Talbiya qui nous attire la récompense dans la Tradition de l’Intercesseur Agréé, le Bienveillant

225. Sur lui le Meilleur Bienfait et le Meilleur Salut, sur sa famille et sur ses compagnons qui sont purs et nobles

226. Quant à la Tournée Rituelle autour de la Kacba (Tawâf), on compte quatre de ceux-ci (les Actes Traditionnels) qui lui reviennent, à savoir : la marche, le baisement de la pierre noire par la bouche ou par l’entremise des mains

227. L’allure assez rapide de la marche des hommes (Raml) dans les trois premiers tours et la formulation des vœux, qui se fait au moment de la tournée (Tawâf)

228. Quatre autres sont rattachés à la Course Rituelle (Sacy) (entre çafâ et Marwa) : le baisement à nouveau de la pierre noire en quittant-la Mosquée Sacrée pour çafâ

229. Le deuxième de ces quatre est, selon l’avis de l’Exemplaire, la montée entre les collines de çafâ et de Marwa

230. Puis l’accélération de l’allure des hommes à la hauteur de Batnul Masîl est le troisième des quatre, selon l’avis du Pertinent

231. Enfin, le quatrième est, sans faute, les vœux que le pèlerin formulera sur chacune des deux collines (çafâ et Marwa) et ce, sans limitation assignée à l’invocation

(Extrait de "Tazawwudu-ç-çighâr" Le Viatique des adolescents)

ÉPILOGUE
544. Le Pèlerinage affranchit l’homme de l’ensemble de ses péchés et du reste de ses vices

545. Mais ceci ne concerne pas les droits dûs à un musulman et les prières omises

546. Ainsi que l’expiation obligatoire venant d’un Jeûne de Ramadan ou d’un serment de Zhihâr bien établi

547. Et on rapporte que tout péché commis dans l’intervalle d’un Pèlerinage Mineur à un autre, est expié

548. Un Pèlerinage agréé (Mabrûr) n’a d’autre récompense que le Paradis, d’après ce qui est publié

549. C’est celui qui est exempt de tout Ma’tham, qui signifie péché, c’est lavis de ceux qui savent

550. Et on dit plutôt que Mabrûr est traduit par accepté, telle est la version que nous rapportons

551. Et c’est le Pèlerinage exempt de polémiques et au cours duquel le pèlerin offre de la nourriture

552. C’est également celui au cours duquel on accomplit tous les rîtes et s’arrête à chacune des stations de recueillement bien connues

553. Telles que l’emplacement sacré dit MashCaril Harâm, puis on parfait et accomplit les actes obligatoires et traditionnels


(Extrait de "Tazawwudu-sh-shubbân" Le Viatique de la jeunesse)

LIEUX OU DIEU EXAUCE LES PRIÈRES
1350. Concernant ces lieux, on cite : les tournées rituelles autour de la Kacba et à Multazam

1351. Lorsqu’on vient d’apercevoir la maison sacrée d’ALLAH, (la Kacba), entre les deux mots "ALLAH" en lisant la sixième sourate AL Ancâm ( n°6, v .124)

1352. A L ’intérieur de la Kacba, au puits de zam-zam, puis à "çafâ" et à Marwa lors de la marche entre ces deux derniers lieux

1353. Immédiatement derrière le "Maqâm", à "Mina", à ’Arafa", il faut compter les trois "Jamra"

1354. Ainsi, les sépulcres des Prophètes, ceux des vertueuses créatures et ceux des Saints

(Extrait de "Masâlikul Jinân" Les Itinéraires du Paradis)

Source: htcom.sn

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