jeudi 30 janvier 2014

(VIDÉO) Un document historique rare avec les grandes figures du mouridisme

 
La presque totalité des dignitaires mourides réunis, sur convocation du khalife général des mourides, Serigne Abdoul Khadre Mbacké, l'Imam des imams, à l'occasion d'une visite du président Abdou Diouf à Touba. La plupart d'entre eux sont rappelés à Dieu. Qu'Allah les agrée!

Mame Diarra Bousso : La Sainteté au Féminin [par Cheikh Amadou Bamba Seye]

 
Sokhna Maryama Bousso, plus communément appelée Mame Diarra, naquit en 1250H (correspondant à l’an 1833 suivant le calendrier grégorien) à Mbousôbé dans le Jolof, au Sénégal. Ses ancêtres eurent en effet quitté Golleré, leur localité d’origine dans le Fouta. Mame Diarra fut la fille du très pieux Serigne Mouhamadou BOUSSO et de la très vertueuse Sokhna Asta Wâlo MBACKE. Serigne Mouhamadou BOUSSO, de par son côté paternel, fut un descendant de Sayyidina Hassan, petit-fils direct du Prophète (PSL), d’où le statut chérifien des Mbousobe. Quant à Sokhna Asta Wâlo, elle fut la fille de Serigne Ahmadou Sokhna BOUSSO, fils du grand homme de Dieu Mame Maharam MBACKE; celui-ci fut le père de Serigne Mame Balla, lequel fut le père de Serigne Mame Mor Anta Sally ; celui-ci est le père du très vénéré Cheikh Ahmadou Bamba. 

Quelle noble ascendance !Mame Diarra apprit le Coran (qu’elle écrivit de mémoire plusieurs fois) auprès de sa mère Sokhna Asta Wâlo ; celle-ci fut un professeur émérite en matière d’enseignement coranique et des sciences religieuses (théologie, jurisprudence, soufisme, exégèse du Coran…) auxquelles elle initia sa fille ; on raconte, de source sure, qu’à voir cette grande pédagogue à l’oeuvre, on eût dit qu’elle était un homme tant son engagement au service de son sacerdoce et son souci de la pudeur vestimentaire étaient élevés à un degré tel qu’elle portait des habits qui ressemblaient aux jellabas. Mame Asta Wâlo s’était résolue à réciter nuitamment l’intégralité du Saint-Coran dans ses prières surérogatoires. Cette figure charismatique, qui aura vécu plus de 130 ans, fut à l’origine de la formation sociale et spirituelle de Mame Diarra.

Boroom Porokhane, comme aime-t-on à la nommer si affectueusement, s’acquittait toujours de ses prières canoniques à l’heure et renouvelait toujours ses ablutions avant chacune d’elles ; elle se livrait également, depuis sa tendre enfance, à des prières surérogatoires et à des jeûnes méritoires ; elle récitait très souvent le recueil de prières sur le Prophète (PSL) intitule Dalâ-ilul Khayrât. Cette âme charitable était également connue pour ses aumônes fréquents et sa constante sollicitude envers les démunis ; sa piété, sa sainteté, sa générosité, sa serviabilité, sa convivialité et son affabilité étaient légendaires, qualités qui lui valurent le surnom sublime de Jâratul Lâhi i.e la Voisine de Dieu. Sa petite fille Sokhna Amy MBACKE exalte ces qualités morales et spirituelles dans son célèbre poème panégyrique composé en wolof en ces termes :« ô la sainte, l’adoratrice infatigable de Dieu suivant la Tradition prophétique ; par Sa grâce, tu as joui de Sa Reconnaissance exaltée à travers tout le pays, ô Voisine de Dieu ! Belle créature aux belles qualités morales, expression achevée de la dignité, océan de générosité qui charrie ses bienfaits sans discernement aucun, ô Voisine de Dieu » !

Sokhna Diarra eut quatre enfants, tous exceptionnels : Serigne Mame Mor Sokhna dit Boroom Saam, le fils aîné qui priait cent rakkas chaque nuit, Cheikh Ahmadou Bamba, figure universelle et Miracle intemporel, Serigne Habîboullah et Sokhna Fâty MBACKE qui disparurent durant leur enfance. L’avènement de Serigne Touba constitue indubitablement la preuve et la consécration de la dimension spirituelle de Mame Diarra. Comme le dit si bien un poète wolof qui louait les qualités de Sokhna BOUSSO, « son oeuvre a produit Mame Mor Diarra et l’intention qui la sous-tendait lui gratifia de Cheikh Ahmadou Bamba ». Celui-ci, à la suite d’une causerie de sa sainte mère sur la dévotion des hommes de Dieu disparus qui veillaient leurs nuits par des Prières, se mit aussitôt à la pratique en se livrant à des prières nocturnes, alors qu’il n’avait même pas atteint l’âge descolarité ! En cela, le futur Serviteur du Prophète ressemblait à Sayyidouna Mouhammad (PSL) dont Bouşayri dit : « très jeune, il s’était habitué aux actes de dévotion et se livrait aux retraites spirituelles ; quel bel apanage des Elus de Dieu ! »

Tout bien considéré, Serigne Touba est un voeu exaucé pour Sokhna Diarra ; le Coran nous enseigne d’ailleurs que « quant à ceux qui auront cru et oeuvré pour le bien, Dieu leur rétribuera à leur juste mesure et leur décernera un Surcroît de Sa Grâce» (Coran S 4, V 172). Ce verset qui se trouve dans la sourate dédiée aux femmes nous renseigne par ailleurs sur la récompense divine qui ne fait pas de différence entre l’homme et la femme; en effet, l’égalité de traitement en matière d’oeuvre pie est consacrée par ce verset : «Les musulmans et musulmanes, les croyants et croyantes, les hommes obéissants et les femmes obéissantes, les hommes sincères dans leur Foi et les femmes sincères dans leur Foi, les hommes endurants et les femmes endurantes, leshommes pieux et les femmes pieuses, ceux et celles qui pratiquent la charité, ceux et celles qui observent le jeûne , les gardiens et les gardiennes de leur chasteté, ceux et celles qui invoquent souvent le Nom du Seigneur, à tous et à toutes Dieu a accordé Sa Miséricorde et réservé une magnifique récompense.(S33 V 35).

Il convient de souligner que l’adoration de Dieu pour une femme ne se limite pas uniquement à s’acquitter de ses actes de dévotion ; en effet, s’acquitter de ses devoirs conjugaux tous azimuts participe également de ces actes ; dans ses « conseils à Penda DIOP », Cheikhoul Khadîm met en garde la femme musulmane : « Ne te livre point àl’adoration de Dieu tout en désobéissant à ton époux […] Sache que la Guerre Sainte d’une femme consiste incontestablement à obtempérer aux ordres de son époux ». Evoquer la fameuse épisode de la palissade pour corréler ces maximes du Cheikh avec l’attitude soumise de Boroom Porokhane serait purement une lapalissade.Mame Diarra, de par son exemplarité à tous égards, est l’héritière de Sayyidatouna Amina (sainte mère du Prophète [PSL], de Sayyidatouna Asiya (épouse du Pharaon), de Sayyidatouna Fatima (fille du Prophète [PSL] et de Sayyidatouna Maryama ou Marie (la mère de Jésus et l’homonyme de Mame Diarra); du reste, la ressemblance spirituelle entre ces deux Maryama est frappante : leur sainteté et piété uniques, leurs qualitésspirituelles exceptionnelles, leur fils prodige…

Dans le Coran, Maryama est exaltée en ces termes : « [Rappelle-toi] quand les Anges dirent : "Ô Maryam! En vérité, Dieu t'a choisie, t’a purifiée et t’a préférée à toutes les femmes de l’univers” (S3 V 42). Dans son poème dédié à Sayyidatouna Maryama (la Sainte-Marie), Cheikh Ahmadou Bamba, lui dit, entre autres : « certes, tu es comblée de bienfaits incommensurables, ô reine des femmes vertueuses ; Maryama, tu as assurémentdépassé auprès de Dieu les femmes pieuses.[…] J’espère, à travers ce poème, un Agrément qui éternisera ta Proximité avec Dieu » En tout état de cause, cette ode serait bien taillée sur mesure pour Sokhna Diarra-la-Voisine-de-Dieu.

La proximité de Sokhna Maryama Bousso avec le Tout-Puissant lui permit de réaliser des miracles dont le plus célèbre est sans conteste cette prouesse qui nous est relatée par le 3e khalif général des mourides l’honorable Serigne Abdou Ahad MBACKE : lorsque le Cheikh [Serigne Touba] fut précipité dans un puits profond, les angesnommés « Mala-ul a’lâ » et ceux dits « Muqarrabûn » vinrent à son secours pour l’en extirper ; et le cheikh de leur poser la question de savoir s’ils agissaient sur ordre divin ; leur réponse étant négative, le cheikh déclina leur offre ; sur ces entrefaites, un individu le prit par ses épaules et l’affranchit du gouffre en lui disant : « va poursuivre ta mission » ! Se retournant alors, Serigne Touba réalisa que c’était Sokhna Diarra qui était à l’originede cette délivrance.

Sokhna Amy, la poétesse de Boroom Porokhane, pouvait alors s’écrier à juste titre : « Tu fis ce que nul ne fit ; tu acquis ce que nul ne put acquérir ; tu réalisas ce dont nul n’est capable, ô Voisine de Dieu !». La vie de Mame Diarra qui n’aura duré que trente trois (33) ans nonobstant son oeuvre titanesque, doit faire école chez la gent féminine musulmane en général et mouride en particulier ; comme le disait le 5e khalif de Serigne Touba, l’honorable Serigne Saliou, l’incapacité d’accomplir une chose ne doit pas être un motif d’abandon ; on doit plutôt s’évertuer à imiter les gens de Dieu à la mesure de la force dont chacun(e) dispose. En effet, la femme est un pilier fondamental dans la société. En sa double qualité d’épouse et de mère, elle joue un rôle décisif dans la marche et le progrès de la nation ; par conséquent, elle doit prendre conscience que sa progéniture sera ce qu’elle en fera ; de par la manière dont elle assumera ses responsabilités éducatives, sociales, morales,spirituelles, temporelles vis-à-vis de ses enfants, elle contribuera positivement ou négativement, consciemment ou inconsciemment, à l’émergence d’une certaine jeunesse.

Chères sœurs dans la Foi musulmane, gardez-vous donc de vous laisser berner par ces gens qui vous font miroiter des vocables creux et galvaudés comme la parité, l’égalité, alors qu’ils sont souvent ceux-là même qui sont les plus prompts, toute honte bue, à se servir de vous dans le cadre des défilés de mode, des publicités, de l’exercice infamant du mannequinat…, autant de gangrènes sociaux qui dégradent les moeurs et ternissent votre image et votre personnalité rehaussées par la religion islamique.

Le Magal de Porokhane fut institué en 1951 par son illustre petit-fils Cheikh Mouhammadou Bachir Mbacké (fils et biographe de Cheikh Ahmadou Bamba). Celui-ci en effet lui avait intimé l’ordre d’aller s’installer à Porokhane afin de symboliquement tenir compagnie à sa vertueuse Mère esseulée dans ce coin du Saloum. Serigne Bassirous’exécuta et, de par son courage, sa fidélité aux injonctions du Cheikh, œuvra inlassablement au rayonnement de cette localité qui est aujourd’hui devenue un temple du savoir et un lieu de dévotion qui dispose de toutes les infrastructures modernes. Quiconque se rend à la cité religieuse de Porokhane se rendra à l’évidence queSokhna Diarra fut indubitablement un modèle achevé de sainteté au féminin ; elle est la seule femme dans l’histoire de l’humanité à avoir à la fois sa propre ville, une Grande mosquée, un imposant mausolée (qui est visité par des millions de gens par an), un Magal annuel (qui draine des centaines de milliers de gens), une résidence Mame Diarra qui abrite des dizaines d’appartements qui servent de résidence aux différentes familles de Serigne Touba à l’occasion du Magal et un complexe islamique multifonctionnel (quiaccueille des centaines de jeunes filles, toutes ses homonymes) !

C'est le lieu de rendre hommage à un preux chevalier du Mouridisme en l’occurrence Serigne Moustapha Ibn Serigne Bassirou Mbacké, eu égard aux nombreuses réalisations susmentionnées qui sont à son actif. En outre, Serigne Moustapha a créé une fondation dédiée à Sokhna Diarra qui sert de bailleur de fond au complexe islamique et autres activités connexes. L’oeuvre titanesque de Serigne Moustapha est aujourd’hui pérennisée par Serigne Mountaqa Mbacké (actuel khalif de Serigne Mouhammadou Bachir) dont l’engagement et le dévouement pour la Voie mouride est un secret de polichinelle. Il faut rappeler que Sokhna Diarra était venue à Porokhane, en compagnie de Serigne Mame Mor Anta Sally qui, à l’instar de beaucoup de ses coreligionnaires, répondait à l’appel du jihādiste Maba Diakhou Bâ ; celui-ci en effet avait comme dessein de préserver et de promouvoir la religion islamique qui faisait alors l’objet de plusieurs agressions des colonisateurs français et des aristocrates locaux.

Au terme d’une existence si courte mais ô combien riche, la sainte mère du fondateur du mouridisme fut rappelée à son Seigneur dans la cité de Porokhane en 1865 ou 1866 durant cette émigration spirituelle exclusivement mue par la volonté de servir l’Islam ( hijra fii sabiilillāh): « Et quiconque émigre pour servir la Cause de Dieu trouvera sur terre maints refuges et vivra à l’aise. Et quiconque sort de sa demeure, émigrant dans le but de servir la Cause de Dieu et de Son Messager et que la mort vient surprendre, la Récompense de Dieu lui est acquise; Dieu est, en effet, le Clément et le Tout-Miséricordieux. (Coran, S 4 V 99).
Puisse Dieu agréer toutes les oeuvres de Sokhna Mame Diarra BOUSSO, cette sainteté exaltée à la cité de Porokhane et nous gratifier de son aura spirituel par considération pour son éminentissime fils, le Serviteur Eternel du Prophète(PSL).

Cheikh Amadou Bamba Seye, professeur d’anglais, Fulbrighter aux USA.
Email:khadimulfadlu@hotmail.fr

(AUDIO) Prestation Kurel 1 HT Gamou Touba 2014 (playlist)

Déclamation de khassida par le Kurel 1 Dakar Hizbut-Tarqiyyah lors de la célébration du Gamou 2014 à Touba

(AUDIO) Prestation Kurel HTDKH Gamou Touba 2014 (playlist)

Déclamation de Khassida par le Kurel Hizbut-Tarqiyyah Darou Khoudoss lors de la célébration du Gamou 2014 à Touba

mardi 28 janvier 2014

La Mosquée Massalikoul Jinaan va bientôt étrenner son Minaret de 80 mètres

Derrière les quatre premiers minarets qui sont déjà sortis de terre et qui donnent à la Grande Mosquée Massalikoul Jinaan toute sa forme, se cache un cinquième minaret. Il va culminer sur 80 mètres. A cette hauteur, certes il  ne dépassera pas « Lampe Fall », à Touba,  mais il sera visible sur plusieurs endroits du territoire dakarois.

Lentement. Surement. Sans tambour, ni trompette. La communauté Mouride va bientôt finaliser  le plus long minaret du Sénégal après celui de la Grande Mosquée de Touba. Les ouvriers s’affairent de jour comme de nuit au coulage. Du coulage glissant. Une technique rarement utilisée au Sénégal  et qui est une expertise et une ingénierie de pointe.

Toute la rapidité du projet réside non seulement  dans l’utilisation de cette technologie, mais surtout dans les moyens colossaux que ne cesse de mobiliser la communauté Mouride à la tête de laquelle se trouve le Khalif Général des Mourides Serigne Cheikh Sidy Makhtar Mbacké.

 Ce dernier a, non seulement appelé à une levée de fonds mais il en est le contributeur majoritaire. En atteste les deux appels de levée de fonds demandant à tout Mourides de contribuer à hauteur de 500 frs CFA l’année dernière  et  1140 frs cette année, lors du Grand Magal.

Une contribution que les mourides donnent  avec  beaucoup de plaisir.  Les ouvriers réalisent 6 mètres de coulage par jour et ont une vingtaine de jours pour atteindre la longueur maximale. Ce qui mettra fin à une phase importante de ce chantier dont le coût est estimé à une vingtaine de  milliards de francs cfa entièrement financé par la communauté Mouride. Un chantier qui est sous la supervision de Serigne Mbackiyou Faye  le représentant du Khalif Général des Mourides à Dakar et Banlieue. L’homme d’affaires n’a depuis le début des travaux ménagé, ni son temps, ni son énergie encore moins ses moyens pour l’achèvement de ce projet si chère à Cheikhoul  Khadim et à terme fera la fierté de toute la communauté Mouride en particulier et la Ummah Islamique en Général.

Cellule de Communication du Diwaan Massalikoul Jinaane

lundi 27 janvier 2014

(VIDÉO) Magal Khassida yi 2014: Discours Serigne Bassirou Mbacké Khelcom

Discours de Serigne Bassirou Mbacké Khelcom lors du "Magal Khassida yi" célébré le Samedi 25 Janvier 2014 à la Daara de Serigne Amsatou Mbacké Souhaybou.

dimanche 26 janvier 2014

(VIDÉO) Magal Khassida yi 2014: Discours S. Abdou Samad Mbacké ibn Serigne Souhaybou

Discours de Serigne Abdou Samad Mbacké ibn Serigne Souhaybou lors du "Magal Khassida yi" célébré le Samedi 25 Janvier 2014 à la Daara de Serigne Amsatou Mbacké Souhaybou.

samedi 25 janvier 2014

(VIDÉO) Ahmadou Bamba, Solitaire de Dieu - Témoignages S. Moustapha Diattara & S. Mountakha Bassirou



APERÇU SUR LA VIE ET L’ŒUVRE DE SOKHNA DIARRA BOUSSO


I- QUI EST SOKHNA DIARRA 

A - Généalogie


De son vrai nom Mariama Bousso, elle nous est parvenue en 1833 à Golléré, petite localité du Fouta.
Fille de Mouhamed Bousso, fils de Hammad, fils de Aliou Bousso, elle descend d’une lignée dont l’origine chérifienne attestée remonte jusqu’à l’Imam Hassan fils de Ali, fils de Abu Talib (Que Dieu l’honore).
De cette ascendance, elle a hérité d’une piété tellement pure, qu’elle a acquis le surnom de Jâratul-Lâhi, c’est-à-dire la Voisine de Dieu. A sa vénérée mère Sokhna Asta Wallo, elle doit une très solide formation dans les Sciences Religieuses (Législation islamique, Théologie, Politesse légale, etc.) et une profonde maîtrise de la pratique du Soufisme, science que la plupart des musulmans de la sous région ignoraient à l’époque.

B - Education et formation religieuse

De son ascendance aussi bien paternelle que maternelle, Sokhna Diarra a hérité d’une forte tradition d’érudition en Sciences Coraniques, et d’une profonde piété. Sous la férule de sa vénérable mère Soxna Asta Wallo, elle a achevé à 14 ans son premier Muçhaf (rédaction de mémoire du Saint-Coran). Sa vie n’a pas été longue, (seulement 33 ans). Pourtant, elle est créditée d’une production de plus de 40 exemplaires du Livre Sacré, écrits de sa main, car elle était "passée maître" dans l’art de la calligraphie.
Dans le sillage de la tradition familiale, elle s’est, elle-même appliquée à perpétuer les pratiques méritoires comme la vivification des foyers de formation religieuse, la mémorisation du Coran, l’enseignement des sciences religieuses et la pratique du soufisme. Ainsi, elle est arrivée à une maîtrise parfaite de la Théologie, de la Jurisprudence et du Taçawuuf.

Ici, une parenthèse s’impose :
nous savons que, lorsque Dieu parle des hommes, il faut donner à ce vocable son sens générique qui désigne l’espèce, et évoque donc aussi bien les hommes que les femmes. Rappelons en effet, que les mêmes devoirs et obligations sont également opposables aussi bien aux hommes qu’aux femmes, auxquels Dieu promet les mêmes récompenses et agréments ou inversement les mêmes punitions pour les mêmes actes, sans discrimination aucune. Cependant, c’est Dieu lui-même qui, dans Ses desseins insondables, a placé l’homme au-dessus de la femme. La conséquence est que, quel que soit son âge, une femme est toujours sous tutelle, (soit de ses parents, soit de son époux) et que, l’agrément de Dieu ne lui est acquis que par le médium de cet époux dont Dieu lui ordonne de rechercher l’agrément préalable.

En dehors de cette disposition, aucune autre distinction n’existe entre homme et femme. D’ailleurs, nous l’avons dit plus haut, Dieu, dans Ses promesses comme dans Ses mises en garde, dans Ses recommandations comme dans Ses interdits, parle , le plus souvent, à la fois aux hommes et aux femmes (Mûminîna wal Mûminâti, Muslimîna wal Mouslimâti, etc.).

En parfaite croyante, profondément pénétrée de ses devoirs envers Dieu, et entièrement soumise à Sa volonté, Sokhna Diarra cultivait la résolution de vivre, bien avant de rejoindre le domicile conjugal vis-à-vis de son futur époux, qui qu’il puisse être, en parfaite conformité avec l’esprit du Saint Coran.

II- APOLOGIE DES VERTUS EXEMPLAIRES DE SOKHNA DIARRA 

A - Sa Piété

Il est donc établi que la pratique religieuse ne saurait être agréée si elle n’est pas assise sur un savoir bien maîtrisé. D’ailleurs, Cheikh Ahmadou BAMBA a dit :
"Celui qui, ayant acquis le savoir, ne s’emploie pas à conformer ses comportements et conduites à ses connaissances, est comparable à un âne qui ploie sous le faix d’un lourd chargement de livres savants ( et qui, bien entendu, ne saurait profiter de tant de sciences") (Tazawuddu-sh-Shubban Vers 585).
Puisqu’il en est ainsi, nous disons que Sokhna Diarra, elle, est le parfait exemple d’une piété incommensurable fécondée par une connaissance insondable des Sciences Religieuses.
Jamais de sa vie, elle n’a manqué une prière. Mieux, elle n’a jamais accompli une prière sans la faire précéder d’ablutions scrupuleusement exécutées. De même, chacune de ses prières, soigneusement accomplie à l’instant requis et dans l’orthodoxie la plus pure, est invariablement conclue par une séance de wird.
En dehors du mois béni de Ramadan, elle s’adonnait souvent à la pratique du jeûne surérogatoire ou méritoire.
Alors qu’habituellement, les femmes se distinguent par le papotage ou le commérage, Sokhna Diarra, pendant qu’elle s’occupait des travaux domestiques ou dans ses va et vient entre le puits et la maison, récitait entièrement le Dalà-ilul-Khayrâti de l’Imam Jazûli ( un célébre receuil de prières sur le Prophète, Paix et Salut sur Lui.).
D’ailleurs, il est connu qu’elle consacrait le plus clair de son temps à la lecture ou à la récitation du Coran, sinon, elle formulait des prières en faveur du Prophète (çalâtu cala-n- Nabî).
Elle ne manquait jamais à son devoir de solidarité sociale à travers les aumônes qu’elle distribuait généreusement, sans ostentation ni mépris pour le récipiendaire. C’est par cette constance dans l’adoration de Dieu qu’elle a acquis le titre envié de Jâratul-Lâhi (la Voisine de Dieu).

B - La quête de l’agrément de Dieu par le service rendu à son Maître Serigne Mbacké Mor

Il est de tradition qu’au moment de rejoindre le domicile conjugal, une jeune mariée se voit prodiguer des conseils et recommandations de bonne conduite méritoire afin de réussir sa vie de ménage, et surtout d’acquérir les faveurs de Dieu par le médium du service rendu à l’époux qu’elle va retrouver.
Lorsque vint le tour de Sokhna Diarra, elle a écouté patiemment, poliment tous ces discours que dans son for intérieur elle considérait comme très en deçà de ses propres résolutions. Alors, cherchant, à son habitude, l’inspiration divine dans les Saintes Ecritures, elle ouvrit son Coran qu’elle avait toujours à portée de main. Elle tomba sur le verset attestant que Muhammad (PSL) est le dernier des Envoyés.
Sa résolution fut aussitôt prise. Par ses actes méritoires auprès de cet époux que Dieu lui a choisi, elle allait entreprendre de gagner en grâces si élevées que, n’eût été cette parole divine qui mettait fin à la liste des Envoyés, elle aurait compté, à coup sûr, l’un d’entre eux parmi sa progéniture. Mais qu’à cela ne tienne : l’un de ses enfants au moins, aura au service du Meilleur des Hommes (P.S.L.), un renom si immense que, partout où l’on glorifiera la primauté de Seydina Muhammad (P.S.L.) parmi les autres Envoyés et la pertinence supérieure de la Mission de cet Elu (P.S.L.), l’on attestera de même sa prééminence parmi les Serviteurs de ce Messager Ultime (P.S.L.).

Ainsi, Sokhna Diarra, uniquement soucieuse de se conformer en toute chose aux recommandations de DIEU, allait entreprendre (résolution prise, au demeurant, bien avant son mariage), de se dévouer corps et âme à son époux, uniquement pour gagner l’agrément du Créateur. Et, sans rien attendre en retour, elle a toujours accompli son devoir fait de respect scrupuleux et de soumission totale à la volonté de cet époux.
Par exemple, faute d’avoir reçu un contre ordre de Serigne Mbacké Mor (son époux), il lui est arrivé de passer une nuit entière sous la tornade, agrippée à un pan de clôture alors que celui-là même qui lui avait ordonné de procéder ainsi était, depuis longtemps, allé exécuter ses adorations nocturnes dans sa chambre en l’oubliant sur place.

Une autre fois, plutôt que de déroger à l’ordre d’apporter de l’eau que lui avait donné son époux, elle a préféré se jeter dans le puits, avec la ferme intention de se servir directement à la nappe pour satisfaire son maître. La raison, c’est qu’ elle n’avait pas trouvé de corde sur place pour tirer le précieux liquide. Cet épisode, si retentissant, est demeuré gravé dans la mémoire collective des croyants de ce pays. Il a été, par la suite, chanté, magnifié par tous les exégètes du mouridisme qui s’en sont servi comme base argumentaire pour instruire nos consœurs sur leurs devoirs vis à vis de leurs époux.

C’est dans la bonne humeur, et sans préjudice pour tous ses devoirs de civilité à l’égard des parents et hôtes de son époux, qu ’elle s’occupait elle-même de ses travaux domestiques et de l’entretien de son foyer. Quand on connaît l’environnement hostile de Porokhane à l’époque, avec la sécheresse et la chaleur qui caractérisent cette partie du Sénégal, on peut mesurer combien étaient durs les travaux accomplis dans ces conditions. Pourtant, Sokhna Diarra ne s’est jamais plainte, n’a jamais rechigné à la tâche, pour la seule gloire de DIEU et de son Prophète (Paix et Salut sur Lui.).

C - L’exemplarité dans les relations sociales

Sokhna Diarra a acquis la réputation d’une femme très sensible aux maux d’autrui et, selon les circonstances, elle savait moduler ses interventions, toujours dans un sens utile à ceux qui en bénéficiaient :
- couvertures aux personnes âgées en période de froid,
- eau fraîche à profusion en période de chaleur, etc.
comme le chante Cheikh Samba Diarra Mbaye.

Elle s’est évertuée à créer un climat de sérénité et de paix dans la famille de son époux. Elle savait trouver le moyen de créer une parfaite entente avec ses co-épouses. Une exquise convivialité et un profond respect ont toujours été la base de ses rapports avec les parents et les hôtes de son époux. Quant aux voisins, ils ont, de tout temps, eu à se féliciter de sa gentillesse inégalable, de la grande fiabilité de ses conseils, et de sa serviabilité jamais prise en défaut. Jamais elle n’a ménagé son secours aux nécessiteux qui s’en ouvraient à elle à propos de leurs problèmes.

Ce qui est impotrant à souligner c’est que Sokhna Diarra savait donner. C’est à dire que, jamais l’ostentation dans le geste de donner n’a, de sa part, entaché ses actes ni attenté à la sensibilité ou à l’honneur de ceux qui ont eu à bénéficier de ses largesses. Et, ceux qui ont eu à se confier à elle pour un conseil, sont assurés d’une discrétion aussi totale que celle d’un sépulcre.

D - Son rôle d’éducatrice

"Minanul Bâqil Qadîm"( Les Bienfaits de l’Eternel ) de Serigne Mouhammadou Bassirou Mbacké nous apprend que, malgré le lourd fardeau des travaux domestiques et le service de son époux, Sokhna Diarra savait trouver le temps de s’occuper de l’éducation et de la formation de ses enfants. Elle aimait leur raconter l’histoire des saints et des pieux anciens, afin que leur vie leur serve d’exemple, de référence. Ses méthodes pédagogiques ont eu un tel succès que pour en témoigner, évoquons, tel qu’il est décrit, un des sites qu’on peut visiter, lors d’une ziarra, à Porokhane.

Aujourd’hui encore on trouve le reste de l’arbre sous lequel, à douze ans, Serigne TOUBA, le fondateur du Mouridisme, se retirait déjà seul avec sa tablette de Coran. C’est là, qu’à cet âge, il se réfugiait, chapelet en main pour s’entraîner à la méditation et à la retraite spirituelle, sur le modèle des vertueux anciens de l’histoire de l’ISLAM ? dont sa Sainte Mère lui racontait l’épopée. C’était vers 1864.

D’ailleurs, sur les qualités pédagogiques et la pertinence des méthodes d’éducation de Sokhna Diarra, on peut se faire une opinion mieux argumentée en se reportant aux écrits de Serigne Mbaye Diakhaté et de Serigne Moussa Kâ, qui sont des poètes en langues wolof, et qui ont chacun fait l’apologie des vertus de Jâratul -Lâh.

Source: htcom.sn

jeudi 23 janvier 2014

(AUDIO) Prestation khassida Kurel 1 HT Magal Touba Décembre 2013

Déclamation de khassida par le Kurel 1 Hizbut-Tarqiyyah lors du Magal de Touba célébré le dimanche 22 Décembre 2013

mardi 21 janvier 2014

Les Khassidas en PDF

1Abreuvoir-du-commensal-irwanoun nadiim.pdftelecharger
2Achiinou mouhdiamatane.pdftelecharger
3Adiaabanii-ar.pdftelecharger
4Adjabani Raboussama.pdftelecharger
5Adjabani khayrouba.pdftelecharger
6Advice-to-the-murids-from-Sheikh-Ibrahima-Fall.pdftelecharger
7Ahbabtou+fatahan.pdftelecharger
8Ahbabtou.pdftelecharger
9Ahonzoubilahi min maily.pdftelecharger
10Alaa_inani_ousni.pdftelecharger
11Alal_montakha-yakitaabal_kariimi-kounakaatimane.pdftelecharger
12Alamane-ar.pdftelecharger
13Alayka yaa moukhtarou.pdftelecharger
14Alfahru.pdftelecharger
15Alhamdoulilahiwahdahou.pdftelecharger
16Anta-Rabi-fr.pdftelecharger
17Antarabi.pdftelecharger
18As-haabul-Djannati-ar.pdftelecharger
19Ashaboul_jannati.pdftelecharger
20Asma-ou ahlou badrine.pdftelecharger
21Asma-ul-Husna-ar.pdftelecharger
22Asma-ut-Tahlil-ar.pdftelecharger
23Asmahi-enhlou badrine-ar.pdftelecharger
24Assirou-fr.pdftelecharger
25Assirou.pdftelecharger
26Assiru-ar.pdftelecharger
27Astahfiroulaha bihi.pdftelecharger
28Attabali.pdftelecharger
29Axiru_zaman.pdftelecharger
30Ayassamine.pdftelecharger
31Bakh bakha.pdftelecharger
32Barakatou.pdftelecharger
33Bichri.pdftelecharger
34Bidaayatul-khidma-ar.pdftelecharger
35Bihakhi.pdftelecharger
36Bihaqi.pdftelecharger
37Bismillahi lezi.pdftelecharger
38Bismillahi-ikfini-ar.pdftelecharger
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40Boucheraa_lanaa.pdftelecharger
41Bouchra.pdftelecharger
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jeudi 16 janvier 2014

Histoire et dimension spirituelle du cimetière Al Bakhiya de Médine

 
Al-Baqî’ est une terre vide où se trouvent généralement plusieurs variétés d’arbres épineux dont celui que l’on appelle al-Gharqad, c’est pour cette raison que le cimetière de Médine se nomme al-Baqî’ al-Gharqad. Plusieurs lieux de Médine sont appelées Baqî’. Lorsque l’on parle du Baqî’ sans qualificatif particulier, c’est le cimetière actuel de la ville de Médine qui est évoqué, c'est-à-dire al-Baqî’ al-Gharqad. Le cimetière se trouve à la sortie est de la mosquée prophétique.

LE PREMIER COMPAGNON A AVOIR ÉTÉ INHUMÉ DANS LE BAQI’ :


Lors de l’émigration, dès son arrivée à Médine, le Prophète désira réserver un endroit spécifique aux défunts musulmans, il se rendit au Baqî’ al-Gharqad et dit :
« Il m’a été ordonné de consacré ce lieu à cette fin» ( Hadith rapporté par al-Hakim dans le Mustadrak 11/193.), l’ordre divin de prendre le Baqî’ comme lieu de sépulture pour les musulmans était le début de la manifestation de la grâce divine accordée à ce lieu. Lors de la deuxième année de l’Hégire et suite à la bataille de Badr y fut inhumé le compagnon ‘Othmân ibn Madh’ûn qui était un des proches du Prophète. Il était connu pour n’avoir jamais consommé d’alcool même dans les temps antéislamique, il fut le trente quatrième à entrer en islam et fut des émigrés de la Mecque. Il participa à la bataille de Badr et décéda six mois plus tard.

Les livres d’histoires mentionnent plus de dix mille compagnons inhumés en ce lieu saint. A leur suite des « successeurs » (tabi’în) y furent inhumés ainsi que de nombreux savants, pieux et saints.
LES PRIVILÈGES RATTACHÉS AU BAQI’ :

De nombreux hadiths évoquent le privilège de mourir à Médine. Etre inhumé dans le Baqî’ assure l’intercession du Prophète le Jour du jugement comme le rapporte ‘Abd Allah ibnu ‘Omar rappelant que le Prophète a dit :
« Que celui qui peut mourir à Médine qu’il le fasse, car j’intercèderai pour qui y décèdera ». ( Rapporté par Tirmidhî 14/84 et Ahmed dans son Musnad 12/94).
C’est aussi être sûr de jouir des prières (dou’as) du Prophète, de sa demande de pardon et de sa prière comme le rappelait seyida ‘Aïcha qui disait : le Prophète a dit :
« Très souvent, dans la dernière partie de la nuit, l’Envoyé d’Allah se rendait au Baqî’ et disait : Que la paix soit sur vous ô demeure des croyants. Vous a été accordé ce qui vous a été promis. Demain arrive rapidement et si Dieu le veut nous vous rejoindrons. Seigneur, pardonne aux gens du Baqî’ al-Gharqad » (Rapporté par Muslim2/669 et Nisâï 1/16).

Celui qui y est enterré sera ressuscité en paix le Jour du jugement comme le disait le Prophète :
« Celui qui meurt dans l’un des deux territoires sacrés (la Mecque et Médine) sera ressuscité apaisé » (Rapporté par al-Bayhaqî 2/248 et Tabarânî dans son Mu’jam as-Saghir 2/468 ).

Etre ressuscité avec le Prophète, Abû Bakr et ‘Omar est un autre des privilèges accordés à ceux qui décèdent à Médine comme le rappelle ‘Abd Allah ibn ‘Omar qui rapporte que le Prophète a dit :
« Je serai le premier au-dessus duquel la terre s’ouvrira le Jour de la résurrection, viendra ensuite Abû Bakr puis ‘Omar et les gens inhumés dans le Baqî’. Ils seront ressuscités avec moi, puis leur succèderont les gens de la Mecque et enfin ceux qui se trouvent entre les deux lieux saints » (Rapporté par Tirmidhî 14/84 et Ahmed 12/94).

Dans un autre hadith se rapportant aux privilèges du Baqî’, le Prophète a dit à Umm Qays bent Muhçin :
« De ce cimetière – al-Baqî’ al-Gharqad – Allah ressuscitera soixante dix mille personnes le Jour du jugement sous la forme de la pleine lune et les fera entrer au paradis sans jugements » (Rapporté par al-Hâkim dans le Mustadrak 16/235 et Tabarânî dans le Mu’jam al-Kabir 18/355).

C’est ainsi que de nombreux musulmans d’Orient et d’Occident implorent Dieu de mourir à Médine et d’être inhumés dans le cimetière du Baqî’. Jusqu’aujourd’hui, les défunts parmi les résidants et les pèlerins sont inhumés au Baqî’.

Les défunts sont déposés à même le sol et la tombe est fermée par des briques comme ce fut déjà le cas lors de l’enterrement du Prophète.

Histoire du Baqî’, Traduit par SLIMANE REZKI, © Octobre 2012, Tabernacle des Lumières

Source: Facebook/ Page Cheikh Ahmadou Bamba