jeudi 31 octobre 2013

Serigne Saliou Touré émissaire du khalife général des mourides aux commerçants de Sandaga: “Si et seulement si l’incendie est criminel, le ou les auteurs vivront l’enfer ici-bas avant l’au-delà!”

Le Khalife général des Mourides, Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké suit au jour le jour l’actualité et n’a rien raté du regrettable sinistre survenu récemment au marché Sandaga. C’est en substance les premiers mots de Serigne Saliou Touré, représentant attitré du khalife général des mourides à Thiès, non sans transmettre à la forte assistance les chaleureuses salutations et prières du khalife.

En effet, sur recommandation du vénéré Serigne Cheikh Sidy Mokhtar, son émissaire suscité a donc quitté ce matin la région de Thiès, accompagné de quelques proches aux fins de prêcher la bonne parole aux commerçants à la fois sinistrés mais désemparés du marché Sandaga suite à l’incendie. Qui a pratiquement ravagé tout sur le dit marché, un des poumons économiques sous nos cieux.
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Prenant la parole, Serigne Saliou Touré a d’emblée exhorté les commerçants, dont la majorité est de la confrérie mouride, de rester calmes, disciplinés, d’être constamment assujettis au “Ndiguel” (recommandation du marabout), de ne jamais répondre à la provocation, de travailler sans relâche. Mais aussi et surtout d’inscrire l’incendie sur le registre de l’épreuve d’une destinée, non sans rappeler les innombrables épreuves pour ne pas dire supplices qu’a enduré l’illustre fondateur du mouridisme, Khadimou Rassoul. “Et incha Allah tout ira bien!” a véhément assuré Serigne Saliou Touré, lequel a fait la remarque que c’est pour la première fois qu’il est envoyé hors de Thiès par le Khalife.
Pour ainsi dire que Cheikh Sidy Mokhtar prend très au sérieux ce qu’il est convenu d’appeler “le cas des commerçants de Sandaga”. Cependant, il n’a pas manqué de relever que “si et seulement si l’incendie comme d’aucuns le véhiculent est criminel, le ou les auteurs vivront l’enfer ici bas avant de rejoindre l’au-delà”.

Après cela, l’émissaire du khalife a été désigné Imam pour diriger la prière de Tisbaar avec lescommerçants. Puis, il s’est dirigé vers le nouveau site de recasement aux fins d’y prier pour la prospérité.

A noter qu’il était accompagné pour la circonstance de Mbackiou Faye entre autres personnalités. Du côté des commerçants, il y’avait Baye Ndiaga Guèye, Elhaj Mor Maty Sarr, Sam Niang, Serigne Papa Ndiaye etc…
Source: assirou.net

Affaire Dangote: Manifestation de Soutien à la famille de Serigne Saliou à la place de l’Obélisque le 15 novembre

La place de l’Obélisque sera le théâtre d’un vaste rassemblement des talibés mourides et autres amis de la famille de Serigne Saliou Mbacké. En effet, il est prévu une grande manifestation le 15 novembre à partir de 14h. Le préfet de Dakar a été d’ailleurs saisi hier par les organisateurs de ce rassemblement de protestation en solidarité avec la famille de Serigne Saliou RTA.

« A travers ce rassemblement nous comptons manifester notre solidarité à la famille de Sérigne Saliou Mbacké et demander que justice soit rendue conformément aux lois de la République du Sénégal dans le conflit qui oppose cette illustre famille à l’industriel nigérien Aliko Dandgote », a indiqué Serigne Mouhamed Mbacké dans la déclaration transmise au Préfet de Dakar.

Et d’ajouter « nous comptons manifester notre désapprobation des propos que nous jugeons déplacés de Monsieur le Ministre Abdou Latif Coulibaly à l’endroit de notre vénéré guide, Cheikh Saliou Mbacké. En notre qualité de citoyen de la République du Sénégal, nous estimons que Monsieur Coulibaly a offensé notre foi et nous tenons à le lui faire savoir ».

Il invité tous les talibés mouride comme Tidiane, des amis de la famille, des partis politiques à se retrouver à la place de l’Obélisque le 25 novembre prochain.

Source: derniereminute.sn

LES BIENFAITS DE LA CÉLÉBRATION DU GRAND MAGAL DE TOUBA

Les Bienfaits que comporte le fait de célébrer le Grand Magal de Touba ne pourront être étalés d’une manière exhaustive. A ce propos, cette mémorable déclaration d’un des dignes Héritiers de Cheikh Ahmadou Bamba, en l’occurrence Sérigne Saliou Mbacké (1915-2007) nous en renseigne un peu sur les mérites de la célébration du Magal.

« Serigne TOUBA dira au sujet du MAGAL : "étant donné deux personnes, Si l’une prend en haute considération ce jour et que l’autre le néglige, celui qui lui vous de la considération ne cessera jamais de voir les titres de prééminence qu’il a sur l’autre."

Quant à la Célébration du MAGAL, je la recommande, celui qui S’y associe à moi dans l’Action de Grâce, s’il Plaît à DIEU, lorsque dans l’Au-delà nous serons au Paradis aussi, certes notre SEIGNEUR OMNISCIENT, d’un Parfait Discernement - malgré l’inexistence au Paradis des mois et des jours - a une Clairvoyance au-dessus de tout et une Transcendance sur toute chose. Mais notre SEIGNEUR Lui, ayant suscité la création reconnaît parfaitement le repère qu’avait chaque jour au monde, de sorte que quand le Jour reviendra, nous ne douterons point qu’il s’agit de celui-ci.

Ce Jour, lorsque nous y parviendrons, il (DIEU) lui réservera des Honneurs et les lui déversera surabondamment à telle enseigne que quelque soient les Délices du Paradis, cette distinction sera une exception de DIEU à son endroit à propos de laquelle, dit-il, celui qui aura communié avec lui dans l’Action de Grâce, où qu’il se trouvera au Paradis, recevra sa part de cela. Voilà ce qu’il a déclaré ; c’est ce qu’il a dit à propos de ce Jour. »

(Serigne Saliou Mbacké, Appel Grand Magal de Touba 1991)

lundi 28 octobre 2013

Khelcom: Plus de trois mille hectares de mil récoltés en moins de 48 heures!

Les Daaras Darou Khoudoss, Touba et Darou Salam, ont procédé ce weekend end, à la récolte de centaines d’hectares de mil à Khelcom. Cette rencontre annuelle qui a réuni plusieurs milliers de talibés, a été l’occasion pour Serigne Saliou Ibn Abdou Lahad et les superviseurs des différents Daaras, pour appeler les mourides au travail de la terre.
Le domaine de Khelcom, une forêt jadis classée, dénommée « Bégué » qui s’étend sur une surface de 45 mille hectares, a été attribué à Serigne Saliou Mbacké en 1991 par Abdou Diouf, Président de la République de l’époque. Devenu propriétaire de cette vaste terre, Serigne Saliou Mbacké, conscient de l’importance de l’agriculture, l’avait divisée en quinze (15) Daaras. En 1992, il lança son premier appel. Depuis cette date, les talibés se donnent rendez-vous chaque année, à Khelcom, pour perpétuer son œuvre. Même après son rappel à Dieu, c’est Serigne Saliou Mbacké « Ndiouroul » ibn Abdou Lahad, qui assure la responsabilité des travaux.

Dans les champs de Khelcom, on ne peut pas faire la différence entre autorités de premier rang, personnalités religieuses, Dieuwrines ou talibés. Hommes, femmes et enfants, se mettent tous au travail. Des milliers de talibés qui sont issus de plus de 200 Dahiras du pays, ont bravé la poussière et la forte canicule, pour se soumettre au « Ndiguel » de Feu Serigne Saliou Mbacké.  Du Daara n°1 au Daara n°15, les champs sont pris d’assaut. Le Daara N° 9, appelé également « Ndindi », est la capitale de Khelcom. Ici, c’est l’effervescence. Les discussions entre vendeurs acheteurs, distributeurs de vivres et de café « Touba » et visiteurs, sous le rythme des Khassaides, assurent l’ambiance. «Je suis de Louga. Chaque année, je viens à Khelcom pour travailler pour Serigne Touba » a déclaré Khadim Diop, un jeune d’une vingtaine d’années.

cheikh_amarDésigné « Dieuwrine » de Khelcom, le président directeur général de Tracto Service Equipement (Tse), a été accueilli de façon éclatante, avant-hier, à Khelcom. Les talibés ont interrompu les travaux durant un bout de temps pour « rendre hommage » à Cheikh Amar, pour les moyens qu’il a déployés à Khelcom. En effet, comme à l’accoutumé, pour l’édition de 2013, l’homme d’affaires Sénégalais a mobilisé 272 bus de 60 places répartis entre les régions de Louga, Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, Dakar entre autres. En guise de « Adiya », il a également sacrifié 150 bœufs, et des tonnes de riz et des camions de fruits ont été aussi mis à la disposition des travailleurs. « Je n’hésiterai jamais sur les moyens pour accomplir la mission qui m’a été assignée par le vénéré Serigne Saliou Mbacké » confie-t-il, avant de remercier Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine pour son soutien, en terme de vivres.

Lors de la cérémonie de clôture, Serigne Cheikh Anta Salam a tenu à remercier tous les talibés qui s’étaient donné rendez-vous à Khelcom, pour perpétuer l’œuvre de Serigne Saliou.
Pour sa part, Serigne Saliou Mbacké « Ndiouroul » ibn Serigne Abdou Lahad, a magnifié l’engagement des talibés qui, en un temps-record, ont pu récolter trois cent hectares. D’après lui, cette quantité de mil récoltée en moins de 48 heures et qui est estimée à plus de trois mille tonnes, sera destinée aux familles démunies, aux Daaras et une partie sera réservée pour la semence de la prochaine saison.

Remerciant Cheikh Amar, le responsable des travaux de Khelcom déclare enfin avoir « senti tous les efforts qu’il a consentis pour la réussite de cet événement. »
Serigne Moustapha Lakaram, le superviseur du Daara Darou Salam, quant à lui, est largement revenu sur la « face cachée » de ce lieu de culture. « Khelcom, ce ne sont pas que des champs. On y étudie et apprend le coran, on y récite des Khassaides et il y a des secrets mystiques » a-t-il philosophé. Poursuivant, il a indiqué que c’est pour que tous les Musulmans reçoivent les bénédictions, que feu Serigne Saliou, avait sollicité la participation de tous.
Venu représenter le Khalif Général des mourides, Serigne Cheikh Bara Ibn Serigne Maty Leye, qui reconnait l’importance de l’agriculture dans le développement d’un pays, a appelé les jeunes Sénégalais à retourner vers la terre. Ce qui est pour lui « le seul moyen pour sortir notre pays du sous-développement. »
Concernant les deux autres daaras visités à savoir Touba et Darou Khoudoss, les surfaces sont inestimables et la quantité de mil récoltée reste inconnue. Toutefois, les superviseurs, qui se félicitent du dévouement incontesté des fidèles talibés, ont prié pour un Sénégal émergent.
Source:  carrapide.com

[VIDÉO] Reportage Khelcom 2013

Reportage sur les travaux de récolte du mil dans les champs de khelcom édition 2013 sous le Ndiguel de Serigne Cheikh Mbacké Saliou et sous la direction de Cheikh Amar Diawrigne des travaux de Khelcom.





GRAND MAGAL ÉDITION 2013 - Serigne Bass Abdou Khadre demande que le décret qui fait du grand Magal de Touba un jour férié devienne une loi

Le Comité Régional de Développement (Crd) pour la préparation du Grand Magal de Touba s’est tenu hier à Diourbel. Un Crd présidé par Serigne Cheikh Bassirou Mbacké ibn Serigne Abdoul Khadr, accompagné d’une importante délégation, dont Serigne Moustapha Mbacké fils aîné du Khalif Général des Mourides et de son frère Cheikh Bara Maty Lèye, etc.
Serigne Cheikh Bassirou Mbacké a rappelé l’importance du jour pour la communauté mouride et particulièrement pour le Khalif général des Mourides, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké qu’il représente. Il a abordé les enjeux liés à ce rassemblement de plusieurs millions de personnes à Touba et a sollicité auprès des autorités étatiques une prise en compte de cette donne.   Le porte-parole du Khalife a émis le souhait que le jour  du Magal, décrété jour férié, devienne une loi votée par l’Assemblé nationale.  

Évaluation de la préparation du Magal

Parlant de la préparation du Magal, le gouverneur de Diourbel, Mamadou Moustapha Ndao, et des membres du commandement territorial de la capitale du Baol ont passé en revue tous les points traités au niveau du Cdd.
Les décisions majeures issues des Cdd et Cld ont été passées en revue, avec une interpellation des chefs de service et les suggestions du comité d’organisation par le biais de Serigne Ousmane Mbacké.

Sur ce point, la caisse d’avance suscite des inquiétudes liées à la fin de l’exercice budgétaire. Ainsi, il faut des stratégies spéciales selon le médecin chef de la région médicale de Diourbel. Pour la fourniture en eau, aucun forage n’est en panne, la vigilance doit être de rigueur pour maintenir le cap. Les investissements pour la densification du réseau par les soins de Haynou Rahmaty pour soulager les populations sont en place et mieux,  l’implantation du nouveau forage de Dianatou Mahwa dénommé Forage Serigne Saliou  dont les travaux devront prendre fin avant le grand Magal,  sera un apport de taille pour régler le problème de la pénurie d’eau notée dans certaines zones de Touba pendant le Magal. Ce joyau est estimé à un coup de  75 millions de francs CFA  

Concernant la fourniture en électricité, la préparation a débuté à temps et laisse espérer de bons résultats. Pour l’entretien de l’éclairage public, de connivence avec la communauté rurale, le travail sera fait convenablement, a dit le chef du réseau.

Concernant la sécurité routière, une sensibilisation très poussée s’impose, surtout à l’endroit des  chauffeurs, principales victimes des accidents. «Des plaidoiries ont été faites pour une interdiction totale d’excès de vitesse qui souvent, sont à l’origine des accidents graves », a rassuré le Capitaine Diop.

A propos de la couverture médiatique de l’évènement, des points focaux seront mis sur pied pour harmoniser la communication. La Sonatel a également promis de fournir un service de qualité face aux interrogations sur la qualité du réseau, qui permet difficilement la diffusion sur internet. L’accueil et le traitement des journalistes ont été également abordés et des promesses d’amélioration ont été faites.
Dans sa conclusion, le gouverneur a exhorté tous les chefs de service présents à respecter leurs engagements avant la rencontre nationale prévue à Dakar.

Il a promis d’instaurer un état-major de tous les services et administrations pour un suivi régulier et une bonne communication pour que les attentes du Khalife Général des Mourides, Cheikh Sidy Moukhtar Mbacké soient satisfaites.

Source: gfm.sn

Grand Magal de Touba Edition décembre 2013 : tenue du CRD à Diourbel


Après le CLD et le CDD, c’est ce jeudi 24 octobre 2013 que le Gouverneur de Diourbel MR Mamadou Moustapha Ndaw a réuni à la Gouvernance de Diourbel l’ensemble des chefs de services régionaux ainsi que le comité d’organisation du Grand Magal de Touba dont Serigne Cheikh Bassirou Mbacké est le Président.
Dans son propos liminaire, le Président du Comité d’organisation a rappelé que le Magal constitue l’un des évènements religieux les plus importants au Sénégal et même du monde. A ce titre il mérite une attention particulière de la part des services de l’Etat qui ont la charge d’assister les citoyens dans de pareilles circonstances. Il a terminé en rappelant que plus que jamais le projet de loi fixant le jour du Magal comme jour férié n’est pas encore passé par l’Assemblée Nationale. Il demande donc aux autorités de passer à cet acte tant attendu par toute la communauté mouride et musulmane du Sénégal.

Après cette intervention, pendant près de 6 tours d’horloge, le procès verbal du dernier CDD a été passé au peigne fin. Tous les points abordés lors de cette rencontre qui s’est tenue à Touba sous la supervision du Préfet ont été évalués et les chefs de services ont, tour à tour pris la parole pour faire un état de l’avancement des travaux. Les secteurs clés que sont l’hydraulique, l’énergie électrique, la santé, la communication et les télécoms ont beaucoup retenu l’attention du Comité d’organisation du Magal.
De l’ensemble des interventions, il ressort un engagement de tous à faire mieux que l’année dernière. Le Gouverneur de la région a clos la séance par une synthèse des différentes promesses en demandant aux chefs de service de relever le défi de la bonne organisation.



Source: htcom.sn.

Biographie de Cheikh Abdou Khadre MBACKE, quatrième Khalife Général des Mourides (1989-1990)

Le sentiment le mieux partagé qui habite la communauté islamique sénégalaise à l’évocation du khalifat de Cheikh Abdou Khadr MBACKE est assurément l’amertume. En effet, seulement onze mois d’exercice pour ce quatrième Khalife de Cheikh Ahmadou BAMBA. Nous ne pouvons nous départir du sentiment, de la conviction même, que la communauté mouride, en particulier, a trop tôt été sevrée de cette mamelle nourricière si prodigue en avantages, en bénéfices et en profits de toute sorte. 

Nous en sommes d’autant plus convaincus que la simple évocation de certaines circonstances ayant entouré sa naissance, une nuit de vendredi de l’an 1914 à Daroul Alim (Alimoun Khabir) de NDAME renforce cette impression de symphonie inachevée. Dès qu’on lui a annoncé l’heureux évènement, Cheikh Ahmadou BAMBA a convoqué son frère et homme de confiance, Serigne Thierno Ibra Faty (Mame Thierno) de Darou Moukhty pour lui confier la mission de se rendre à NDAME dans le but de faire le nécessaire requis par la circonstance . Au moment du départ, après lui avoir donné sa bénédiction, le Maître dit à Mame Thierno : "Au nom et par la baraka de ce nouveau-né que tu vas visiter, sache qu’au cours de ton voyage, à l’aller comme au retour, tous ceux que tu auras à rencontrer ou à voir sont préservés des flammes de l’enfer ! "

Ainsi, dès sa naissance, Serigne Abdou Khadr a commencé à incarner le bras vigoureux par lequel, Cheikh Ahmadou BAMBA a pourfendu, a fracassé tous les obstacles qui se dressent entre les créatures et leur salut. De tout temps, il a eu une influence bénéfique sur son entourage. Par la parole et par l’exemple, il a toujours eu à cœur d’inciter ses semblables à se consacrer sans réserve à Dieu et à son Prophète (P.S.L.)
L’imagerie populaire a voulu voir en Serigne Abdou Khadr la réincarnation de Cheikh Ahmadou BAMBA parce qu’en lui se retrouvent la plupart des traits de caractère qui ont distingué le Cheikh. Et, pour étayer cette thèse, les raisons ne manquent pas.

Sa mère Sokhna Aminata BOUSSO est la fille de Serigne MBOUSSOBE, un frère de Sokhna Diarra, la mère du Cheikh. Ainsi, de par sa mère, Serigne Abdou Khadr aurait été le neveu du Cheikh s’il n’avait été son fils. De cette naissance, il a hérité d’une piété si profonde que nul n’est surpris que, tout naturellement, il ait exercé, toute sa vie durant les fonctions d’Imam. D’ailleurs, depuis 1968, date de la disparition de Cheikh Mouhammadou Fallilou MBACKE, c’est lui qui a régulièrement officié à la Grande Mosquée de Touba. Très tôt, sous la férule de Serigne Ndame Abdourahmane LÔ, il a maîtrisé le Coran. C’est pour ensuite se rendre à GUEDE dans le but d’étudier les Sciences Religieuses, études qu’il complètera auprès de Serigne Modou DEME, un érudit incomparable qu’on désigne d’ailleurs par le surnom révélateur de "Alimu Soodaan. "

A l’instar de son Père et Maître, il a désormais inscrit sa démarche sous ce qu’on peut appeler le label "al istikhama", c’est à dire la droiture, cette droiture sous tendue par la mesure, l’équilibre et qui est la marque distinctive des élus de Dieu. Autant le Cheikh disait à qui veut l’entendre que ses ennemis peuvent tout dire de lui sauf qu’ils l’ont vu ou entendu, un jour, faire ou dire quelque chose que Dieu réprouve, autant Serigne Abdou Khadr mettait un point d’honneur à être ce pôle vers lequel convergent tous les cœurs qui cherchent un modèle de droiture susceptible de les conduire sur la voie dénommée "Siraatal mustaxiima."
Il n’était certes pas le plus âgé de la famille du Cheikh, loin s’en faut, mais il avait un charisme tel que tous ses frères reconnaissaient et acceptaient implicitement son autorité morale, par sa droiture, son désintérêt des choses de ce monde, son peu d’attachement aux biens terrestres. On ne lui connaît pas plus d’une ou deux maisons à Touba. Et, s’il en a d’autres dans certaines contrées du pays, il n’y était pour rien. Il les devait plutôt à la ferveur de talibés désireux de lui faire plaisir.

D’ailleurs, invariablement, ces demeures étaient toutes construites autour d’une mosquée qui en est l’élément majeur. Il était rare qu’il soit absent de Touba. Il est connu que toute sa vie durant, il n’a manqué la prière du vendredi à la Grande Mosquée que pendant son séjour en terre saoudienne, pour les besoins du pèlerinage.
Serigne Abdou Khadr Mbacké, " Boroom Bakhdaad ", comme on l’a surnommé, aussi respectueusement qu’affectueusement, dirigeait les offices religieux et procédait lui-même à la prière sur les morts aussi souvent qu’il le pouvait. Cela était interprété très positivement par des populations qui y voyaient des preuves, s’il en était encore besoin, de sa profonde humanité, de son étroite implication dans toute forme d’action dont la finalité est le soulagement, le bonheur des populations.

Ami de tout le monde, il avait une popularité telle que tous les habitants de Touba, à commencer par ses frères, le considéraient comme leur guide religieux. D’une nature généreuse, comme son père, Serigne Abdou Khadr était très prodigue de ses prières sur tous ceux qui le sollicitaient à cet effet, surtout les malades qu’il guérissait de façon quasi miraculeuse si, tout bonnement, il ne " mettait pas la main à la poche " pour régler leurs frais médicaux, les ordonnances y compris.
Comme son père, " Boroom Bakhdaad ", avait une connaissance si extraordinairement approfondie des Hadiths et de l’histoire de l’Islam en général qu’en la matière il était devenu une référence. Il affectionnait particulièrement, entretenir son entourage de la vie et des faits du Prophète (Paix et Salut sur Lui) et de ses Glorieux Compagnons. Il en parlait avec une précision si étonnante, un soin du détail si poussé qu’on avait l’impression qu’il les avait connus physiquement:Les couleurs habituelles de leurs vêtements, la carnation de leur peau, la texture de leurs chevelures, les détails particuliers de leurs personnalités, leurs traits de caractère distinctifs, tout, jusqu’aux faits d’armes dont les uns et les autres sont crédités, leur niveau d’érudition et les capacités de chacun, tout était passé en revue avec minutie, comme s’il parlait d’amis qu’il pratique au quotidien.
Evidemment la sunna n’avait pas de secret pour lui. Et, comme son père, il mettait un soin particulier à se conformer à ce modèle parfait. Tous ses faits et gestes, comme ses paroles, étaient calqués sur ceux du Meilleur des hommes (Paix et Salut sur Lui) A l’exemple de son père, il montrait, à l’approche de l’heure de la prière, un regain d’enthousiasme frisant même l’euphorie. On le voyait alors s’apprêter avec la dernière minutie. Le Cheikh considérait la prière comme une comparution devant le Maître du Trône. Il fallait donc pour cet instant solennel observer un soin corporel et vestimentaire très minutieux. On pouvait alors voir 
Serigne Abdou Khadr, délicieusement parfumé des senteurs les plus suaves, se rendre au lieu de culte d’un pas alerte, plein d’entrain. 

La ressemblance avec son père n’était pas seulement morale. Elle était aussi physique, et de façon absolument frappante. Même silhouette frêle et menue d’apparence, même vêture sobre mais adaptée à l’ascèse, même démarche rapide surtout si la destination est un lieu de dévotion. Leurs traits étaient empreints de la même sérénité et reflétaient le même bienveillant amour pour leur prochain mais aussi leur farouche détermination de repousser toute forme de compromis dans le service de Dieu et de son Elu (Paix et Salut sur Lui) La même douce lumière divine illuminait leurs yeux pleins de compassion pour le genre humain.
La profondeur de sa piété filiale a conduit Serigne Abdou Khadr à effectuer de fréquentes ziarra sur les mausolées des membres de la famille du Cheikh comme sur ceux de ses grands disciples. Ainsi il se rendait souvent à Nawel sur la tombe de Sokhna Asta Walo, la mère de Sokhna Diarra BOUSSO, sa vénérable grand-mère dont il visitait fréquemment le mausolée à Porokhane, à Sagatta Djolof sur celle de Mame Mâram un ancêtre du Cheikh, comme à Deqlé où repose Serigne Mor Anta Sally son grand-père paternel. Les sépulcres de Serigne Mboussobé son grand-père maternel et de son oncle Mame Mor Diarra à Mboussobé recevaient aussi ses visites assidues, de même que celui de Mame Bara Sadio, un grand-oncle du Cheikh, à Bofel.
Cette même piété filiale explique le profond et indéfectible attachement qui liait Serigne Abdou Khadr à son oncle Serigne Thierno Ibra Faty. Il lui rendait de fréquentes visites à Darou Moukhty et, bien après la disparition du saint homme, il a continué à entretenir d’excellents rapports avec sa famille.

Serigne Abdou Khadr nous a laissé le souvenir d’un homme au visage empreint d’une douceur angélique. Par dessus ses lunettes qu’il portait très bas sur le nez, son regard indulgent traduisait toute la profondeur de son grand cœur, caressait et éclaboussait une généreuse et débordante magnanimité l’assistance venue solliciter ses bénédictions. A nos oreilles résonne encore le timbre bien posé de sa voix. Et, bien souvent, nous avons l’impression de l’entendre encore déclamer, de la façon magistrale et sublime dont lui seul avait le secret, les sourates qu’il récitait lors des prières du vendredi à la Grande Mosquée. Alors, c’est à grand peine qu’on réussit à réprimer les sanglots qui montent du plus profond de notre être. L’amertume d’une perte prématurée ressurgit, surtout si l’on pense aux réponses qu’il faisait à tous ceux qui, s’adressant à lui, lui souhaitaient longue vie. A ceux-là, il répondait avec un demi-sourire : " Ce serait tout bénéfique pour vous ! Mais il a plu à Dieu qui nous l’avait donné pour notre bonheur de nous l’arracher après seulement onze mois de magistère.

Il aura vécu un séjour terrestre de 75 ans. Exactement comme son père ! A Dieu qui nous l’avait donné nous disons : "Inâ li lâhi wa inâ ilayhi râjihôn " De Lui nous venons, à Lui nous retournerons. Que Sa volonté s’accomplisse ! Bénis soient Ses arrêts, même si notre pauvre nature humaine, imparfaite par essence a de la peine à endurer les douleurs qu’ils peuvent engendrer.Tout de même, il y a une petite atténuation à notre détresse : Serigne Abdou Khadr lui-même, semblait savoir que son magistère allait être éphémère. En effet, à tous ceux qui lui présentaient un projet qui s’inscrit dans la durée, il demandait invariablement d’en faire part, plutôt, à Serigne Saliou, celui qui allait lui succéder dans les fonctions de Khalife. Comme s’il savait qu’il n’aurait pas le temps d’entreprendre ou de piloter quoi que ce soit qui doive aller au delà du très court terme.
Encore aujourd’hui, son ombre plane sur cette Mosquée qu’on imagine difficilement sans lui, tant il faisait corps avec l’ambiance des lieux. Et c’est tout naturellement que son mausolée, qui ne désemplit jamais, est situé à l’Est de ce monument incomparable de la Foi qu’il a servie jusqu’à son dernier souffle.

Encore aujourd’hui, ses exploitations agricoles et daaras de Guédé, Boustane et Bakhdad perpétuent le souvenir d’un Saint, d’un érudit incomparable et d’un serviteur de Dieu inégalable. Tel un éclair fulgurant, il a traversé le ciel de l’Islam, laissant pantois un peuple abasourdi encore incrédule d’avoir compté dans ses rangs un "esclave de Dieu" de cette dimension.

Suprême consécration de sa haute stature islamique, c’est toute la communauté musulmane du pays, toutes confréries confondues, qui a rendu hommage, en Serigne Abdou Khadr, à l’Imam des Imams, le jour de sa disparition en 1989. Nous ne doutons point qu’avec son père Serigne Abdou Khadr Boroom Bakhdad peut dire : "Qidmatuhû anil huyôbi az habat wa listiqâmatan wa safwâ wa habat"


A la droite du Cheikh, au Paradis d’Allah, devant leur Maître, le Modèle Parfait (P.S.L.), il doit goûter avec délice le salaire de la constance dans la droiture pour la seule face de Dieu. Puisse son aura et sa baraka rejaillir un peu sur nous et nous inspirer dans notre quête de la béatitude éternelle par le moyen de la constance dans la voie tracée par Cheikh Ahmadou BAMBA.
Source: htcom.sn

dimanche 27 octobre 2013

(PHOTOS) Le moissonnage des champs de mil de Khelcom 2013

Khelcom 2013 - Les images du moissonnage des champs de mil: La communauté mouride s'est mobilisée ce week-end, pour le moissonnage des champs de Khelcom (champs de Serigne Saliou Mbacké). Un travail titanesque y a été réalisé par les talibés conduits par Cheikh Amar, le chef des opérations. Regardez.






















Khelcom 2013: la production de mil a doublé par rapport à l'année dernière

La récolte du mil du périmètre agricole de Khelcom (250 km de Dakar) de feu Serigne Saliou Mbacké, a donné des rendements supérieurs à ceux obtenus l’année dernière, a appris le correspondant de l’APS.
 
''Sur les 1.200 hectares d’emblavure en mil, les récoltes obtenues en deux jours dans les daaras de Touba Khelcom, Darou Salam et Darou Khoudoss, vont doubler par rapport à celles enregistrées l’année dernière'', a dit à la presse l'homme d'affaires Cheikh Amar, responsable des travaux champêtres.
 
Grâce à une forte mobilisation des fidèles, les travaux prévus pour trois jours ont été ramenés à deux jours, par des milliers de personnes venues d’horizons divers, entre vendredi et samedi.
 
Plusieurs dignitaires mourides se rencontrés à Darou Salam pour faire le point de la situation et remercier les talibés qui ont répondu à leur appel.
 
Au nom de Serigne Cheikh Saliou Mbacké, khalife de Serigne Saliou, le responsable du domaine, Serigne Saliou khelcom, a rappelé les objectifs visés dans l’exploitation du domaine.
 
''Tout le mil qui est produit dans le périmètre doit être distribué dans les mosquées et servir à appuyer les personnes démunies à travers tout le pays'', a-t-il ecpliqué.
 
 
Le chef des travaux, Cheikh Amar, a abondé dans le même sens, soulignant que Serigne Saliou lui avait dit que Khelcom, ''c’est un champ de Serigne Touba''.
 
''Il m’avait dit que tout ce qu’il cultivait à Khelcom, comme le mil, il le distribuait à la famille de Serigne Touba. Le reste, comme l’arachide, il le vendait et en garder pour ses semences. L’argent tiré de la vente des arachides, il le mettait dans le compte de Serigne Touba'', a raconté Cheikh Amar. 
 
 
''Il n’a jamais touché un franc de Khelcom. Ce qui explique qu’il a laissé des milliards à la postérité. Ce n’est pas une affaire d’argent. Le marabout voulait montrer que dans la vie, il faut travailler'', a-t-il dit.
 
Source: aps.sn via seneweb.com

[VIDÉO] Appel Magal Serigne Abdoul Khadre Mbacke le 7 novembre 2013

Vidéo de l'Appel du Magal de Serigne Abdoul Khadre Mbacké "Imam des Imams" le jeudi 07 novembre 2013 à Touba par son fils Serigne Moustapha sur " Ndigeul " du Khalife Serigne Cheikh Mbacké












vendredi 25 octobre 2013

[VIDÉO] CRD Préparatoire MAGAL TOUBA 2013: Allocution Serigne Bassirou Mbacké Abdoul Khadre

Le Comité Régional de Développement consacré aux préparatifs du Magal de Touba tenu le 24 Octobre 2013 à Diourbel sous la présence effective de Serigne Bassirou Mbacké ibn Serigne Abdou Khadre Président du Comité d’organisation du Magal. Regardez la vidéo de sa déclaration.

(AUDIO) Prestation Khassida Kurel 1 Hizbut-Tarqiyyah, Magal Touba 2013 (playlist)

jeudi 24 octobre 2013

Khelcom : Serigne Saliou Mbacké y a investi 4 milliards entre 1991 et 2000

Pour réussir le projet agricole de Khelcom : Serigne Saliou y a investi 4 milliards entre 1991 et 2000
Le 1er avril 1991, le gouvernement du Sénégal, avec Abdou Diouf à l'époque au pouvoir, attribue une superficie de 45 000 ha, à Khelcom, à Serigne Saliou Mbacké, cinquième khalife général des mourides, à des fins d'exploitations agricoles. C'était le point de départ de ce que l'on a appelé le début de la 'mise en valeur de Khelcom', aux allures d'une 'révolution verte'.


Source : Walf Fadjri

En moins d'une décennie seulement, c'est-à-dire de 1991 à 2000, Serigne Saliou Mbacké, rappelé à Dieu le 28 décembre 2007 et surnommé 'le marabout des daaras et des champs', a réussi à faire de l'ancienne forêt de Mbégué, située dans le village de Khelcom, au nord-est de l'arrondissement de Malem Odar, dans la nouvelle région de Kaffrine, un lieu où il fait bon vivre avec toutes les commodités. Sur les 45 000 ha qui lui ont été attribués sur les 73 000 ha de superficie de l'ancienne forêt classée, puis déclassée en 1977, Serigne Saliou Mbacké n'a ménagé ni son énergie, ni son temps, encore moins son argent pour les mettre en valeur. En fait, jamais, dans l'histoire du Sénégal, un citoyen n'avait investi autant d'argent pour mettre en valeur un domaine agricole.

Mais également, jamais un Sénégalais ne s'était autant investi dans un domaine aussi étendu que Khelcom, en ne comptant ni sur les subventions de l'Etat du Sénégal, encore moins sur la bienveillance des bailleurs de fonds. Seul, ne comptant que sur le soutien désintéressé de la communauté mouride, le cinquième khalife général des mourides aura été le plus grand pionnier de la modernisation de l'agriculture au Sénégal. Et il aura beaucoup investi pour ce faire.

Ainsi, rien que pour la période allant de 1991 à 2000, on peut lire dans un document comptable authentifié portant la signature de Serigne Moustapha Saliou, fils du cinquième khalife général des mourides, que 'le coût global de l'investissement pendant cette période s'élève à trois milliards sept cent vingt-trois millions huit cent soixante-treize mille cent quarante-cinq francs Cfa (3 723 873 145 F Cfa)'. Une somme énorme à laquelle il faut ajouter un milliard deux cent seize millions deux cent cinquante-trois mille quatre-vingt seize francs (1 216 253 096 F Cfa) payés à l'ex-Sonacos (devenue Suneor), dans le cadre d'un contrat de cession et de collecte des semences signé avec cette société. Ces investissements ont concerné la clôture du périmètre de la superficie attribuée à Serigne Saliou Mbacké et qui est partagée entre trois communautés rurales (Gniby 18 250 ha, Darou Minam 242 200 ha et Ndioum Nguith 12 550 ha) par des bornes de 2,50 mètres espacées de 15 mètres. Cette superficie de 45 000 ha a été divisée en quinze daaras qu'il a fallu relier par des pistes de 15 mètres de large. Dans cette partie qui est à la lisière entre les départements de Linguère et de Gossas et où l'eau est une denrée rare, Serigne Saliou a foré un puits de 290 mètres de profondeur et construit un château d'eau de 150 mètres cubes de capacité et de 20 mètres de hauteur. Il a aussi créé un réseau de canalisation de 115 mètres.

A cela s'ajoute l'implantation d'une pépinière de 700 000 pieds d'arbres pour le reboisement d'un périmètre de 106 km sur une bande de 50 mètres avec une intervalle de cinq mètres entre les arbres et une bande de 20 mètres entre les daaras. 'La main-d'œuvre du reboisement a été recrutée et payée par le khalife sous la supervision du service des eaux et forêts', lit-on dans le document. La même source signale que 'le manque de suivi du service des eaux et forêts comme défini dans les clauses d'attribution a eu comme conséquences un déficit sur les résultats escomptés'.

Le dernier fils de Cheikh Ahmadou Bamba à avoir accédé au khalifat ne s'est pas arrêté là. Il a également acheté douze magasins de stockage de la récolte d'arachides. Ces magasins ont été répartis dans onze villages, dont deux à Touba et les autres installés entre Kaël, Mbar, Panel, Diaglé, Colobane, Keur Maïssa, Noto, Tassette qui accueillent chacun un magasin de stockage des récoltes. Un autre magasin a été également construit à Ndioumane pour garder les matériels et matériaux agricoles, notamment les tracteurs, les denrées alimentaires, l'aliment de bétail, des tôles en zinc, du fer et du bois). Et pour ce qui est du parc des tracteurs du khalife, il se compte par centaines. Ont été achetés aussi des machines et des wagons pour l'acheminement des récoltes. Pour leur approvisionnement en fuel, le khalife a signé un contrat d'approvisionnement de carburant avec les compagnies Bp, Elf et Total/Elf et implanté une cuve de 10 000 litres dans chaque daara, en plus de la pompe.

Parallèlement, Serigne Saliou a signé un contrat avec la Sococim de Rufisque pour l'approvisionnement en ciment de Khelcom et a fait construire par des nationaux un centre de santé moderne sur le site. Celui-ci est implanté au daara numéro 9 pour sa centralité. 'Pour l'achat des matériaux, le khalife visait la meilleure qualité et privilégiait les sociétés locales au lieu de les importer', renseigne le 'compte rendu de la gestion de la mise en œuvre de Khelcom' fait par Serigne Moustapha Saliou en décembre 2000. C'est ainsi que tous les matériaux dont il avait besoin provenaient de sociétés comme la Sonafor (pour les forages), Cde (pour le château d'eau), Equip Plus pour les équipements divers, Safor pour les assiettes en aluminium, Idyss pour la canalisation, la Sismar pour le matériel agricole et les pièces de rechange, les Grands moulins de Dakar pour l'aliment bétail, Cge pour la quincaillerie. Pour les seccos, il mettra à contribution le ministre de l'Economie et des Finances tout comme le Haut commissariat à l'aide alimentaire pour l'alimentation alors que l'équipement hydraulique de Khelcom proviendra de Sahi-Sénégal, le fer sera fourni par Dakar-Matériaux, Diprom et Linoda et le bois par Dakar-Matériaux, Le Bois et Soa-Bois et les sacs où seront conservées les graines d'arachides viendront de Socosac. Sogeca s'est occupée de la mise en valeur des carrières.

Ce sont tous ces investissements de l'ordre de plus de 4 milliards qui ont fait de Khelcom ce qu'il est devenu aujourd'hui, c'est-à-dire un endroit où il fait bon vivre pour étudier et cultiver la terre à tout moment de l'année.

mercredi 23 octobre 2013

[VIDÉO] Le Néoclonialisme "Islamique" par Oustaz Ndiaga FAYE

Oustaz Ndiaga Faye démonte la stratégie Salafo-Wahabite, sous tendue par des moyens financiers colossaux et une armée de prédicateurs (essentiellement d' anciens étudiants arabes) préalablement passés sous un lavage de cerveau systématique, pour tenter d' instaurer,sous leur autorité, une gouvernance mondiale de l'Islam.

lundi 21 octobre 2013

[VIDÉO] Serigne Modou KARA se prononce sur l'affaire Dangote

Cheikh Ahmadou KARA Mbacké s'est prononcé à l'occasion du lancement de Bamba Feep dans la ville de Saint-louis sur le litige foncier qui oppose Dangote à la famille de Serigne Saliou MBacké et sur l'intervention de Latif Coulibaly. Il clôturera son discours par un appel solennel à tous les aspirants mourides à tolérance et la solidarité telles qu'enseignées par Cheikh Ahmadou Bamba.

[VIDÉO] Serigne Modou KARA visite le lieu d'internement de Cheikh Ahmadou Bamba à St-Louis

Serigne Modou KARA visite le lieu Cheikh Ahmadou Bamba a été interné à Saint-louis en 1895. Regardez!

[VIDÉO] Jaar Jaari Serigne Saliou par son petit-fils Serigne Khalil Mbacke [Part 2]

[VIDÉO] Jaar Jaari Serigne Saliou par son petit-fils Serigne Khalil Mbacke [Part 1]

Lettre ouverte à Monsieur Abdou Latif Coulibaly (Par Serigne Bassirou Seck)

Monsieur le ministre, vous vous êtes permis, avec une phénoménale indélicatesse, de « tutoyer » Sérigne Saliou Mbacké. Vos propos sont d’autant plus révoltants qu’ils viennent de la part de quelqu’un qui est censé parler au nom de tout un gouvernement, de surcroît un expert en communication. 

Monsieur le ministre, vous devez savoir, comme tout bon journaliste d’ailleurs digne de sa profession, que le choix et l’utilisation des mots dans une déclaration aussi importante que celle que vous avez faite, ne sont point fortuits encore moins anodins. 

Cher M. Abdou Latif Coulibaly, nous avons entendu, il y a quelques jours avec stupéfaction, votre déclaration à propos de l’affaire opposant l’homme d’affaires Aliko Dangote et la famille de Serigne Saliou Mbacké. Il est clair qu’on ne vous reproche pas, Monsieur le ministre, la prise de position dans cette affaire en faveur de M. Dangote, car de toute évidence cette décision est au-delà de votre domaine de compétence, mais la responsabilité concernant le choix des mots ainsi que la manière de les dire vous incombe entièrement. 

Monsieur le ministre, vous devez savoir, comme tout bon journaliste d’ailleurs digne de sa profession, que le choix et l’utilisation des mots dans une déclaration aussi importante que celle que vous avez faite, ne sont point fortuits encore moins anodins. Libre à vous d’avoir des convictions propres qui peuvent être complètement en déphasage avec la réalité au Sénégal (car une des réalités au Sénégal est l’importance des familles religieuses). Libre également à vous, M. Coulibaly, de ne pas donner de l’importance à une telle ou telle autre famille religieuse, mais vous ne pourrez en aucune manière vous octroyer le droit de manquer de respect à une personne aussi symbolique et importante que Serigne Saliou Mbacké. Votre indifférence manifeste à l’égard de certaines valeurs et règles non écrites qui sont pourtant si chères aux Sénégalais, combinée avec votre droit de vous s’exprimer librement ne vous dispense en rien de l’obligation de respecter chaque personne pour ne pas dire une personne de la dimension de Serigne Saliou. 

Vos propos, Monsieur le ministre, sont d’autant plus choquants et révoltants lorsque qu’on sait que vous auriez utilisé cette petite mais non moins importante formule de politesse à savoir « Monsieur », si vous vous adressiez à un dirigeant occidental d’une part. Et d’autre part lorsqu’on sait que ces propos ne vous auraient jamais frôlé l’esprit si Serigne Saliou était encore de ce monde. Serait-ce de la calomnie avec une petite pointe d’hypocrisie ? 

Monsieur Coulibaly, les Sénégalais ne manqueront pas de remarquer que vos propos sont symptomatiques d’une certaine volonté de ravaler les vrais chefs religieux hautement importants dans notre société au rang de simples citoyens ordinaires. Mais ce projet en apparence maçonnique n’aura jamais l’occasion d’aboutir. Certains chefs religieux ne peuvent et ne pourront jamais être des citoyens ordinaires. Parler d’eux de façon anodine et désinvolte n’y changera absolument rien. Les vrais chefs religieux (j’insiste sur le mot vrai pour écarter tout amalgame) constituent en quelque sorte des clés de voute permettant de maintenir l’équilibre mais surtout la cohésion de notre si petite mais ô combien complexe société sénégalaise avec ses nombreux clivages. Et à ce titre ils méritent des prérogatives qui échappent aux citoyens ordinaires. N’en déplaise à certains.

LANCEMENT DE ”BAMBA FÉPP” à Saint louis: Le Khalife Général des Mourides envoie une forte délégation

Cheikh Ahmadou Kara Mbacké a procédé ce Dimanche 20 ocotobre au  lancement du mouvement ”BAMBA FÉPP”, ”BAMBA PARTOUT” à Saint louis. Le Khalife Général des Mourides a envoyé une forte délégation dirigée par son Porte parole Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre et son fils Serigne Cheikh Barra Maty Leye.
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Source: assirou.net

dimanche 20 octobre 2013

[VIDÉO] Conférence de presse des petits-fils de S.Abdoul Ahad Mbacké sur l'affaire Dangote


 


La vie et l’œuvre de Serigne Abdou Samad MBACKE Ibn Cheikh Ahmadou Bamba

Serigne Abdou Samad MBACKE Ibn Cheikh Ahmadou Bamba
Serigne Abdou Samad MBACKE, fils de Cheikh Ahmadou Bamba a vu le jour à Diourbel le 18 Dhûl Qicda 1335, coïncidant à 1917. Sa mère la vertueuse Soxna Khary Sylla appartient également à l’une des grandes familles religieuses du Sénégal « les Sylla ».
Son grand père Serigne Ahmadou Ndoumbé Mar Syll, communément appelé Serigne Taïba fut également un compagnon de longue date de Mame Mor Anta Sally, père de Cheikh Ahmadou Bamba sur les foyers d’enseignement et d’étude du Sénégal.Ayant très tôt mémorisé le Saint Coran auprès de Serigne Amsatou Diakhaté, il excella dans l’étude des sciences religieuses. Sa piété, expression de l’intensité d’un soufi, pratiquant et d’un ascète, laissait deviner le degré de sa foi à travers ses recommandations et paroles brèves empreintes de l’unicité de DIEU. Educateur, Serigne Abdou Samad l’était. En témoigne les multiples « Daaras » (centre d’éducation et de formation) qu’il a implanté dont les plus connus sont Mbar installé en 1938, et Diamatil dans le Cayor. Suivant les traces de son vénéré père, Serigne Abdou Samad s’est beaucoup déplacé à travers le Sénégal pour rencontrer d’anciens compagnons de Cheikhoul Khadim. Ses voyages ont permis à des disciples des contrées lointains de se rendre compte de son charisme sans compter ceux qui s’affiliaient au Mouridisme à travers lui. De la Casamance, la région sud du Sénégal, en passant par Sine Saloum, Koupentoum et les zones environnantes du Sénégal oriental, Louga et beaucoup de villages du Ndiambour et du Cayor, Serigne Abdou Samad a beaucoup contribué au développement de la voie de Cheikh Ahmadou Bamba. 

Modèle de générosité, il avait fait de l’assistance des créatures un sacerdoce. Il donnait tout ce qui lui tombait sous la main. Une qualité qui allait bien de paire avec sa sobriété, son humilité et sa simplicité qui frappaient toute personne qui cohabitait avec lui. Le physique de Serigne Abdou Samad frappait par sa ressemblance avec son vénéré père, comme en témoigne tous ceux qui le connaissait. Ses qualités morales suscitait l’amour dans le cœur de tous ceux qui le rencontraient ou faisait sa connaissance, et ce à commencer par ses propres frères. 

Serigne Mouhamadou Moustapha MBACKE, l’aîné de la famille de Cheikoul Khadim, disait qu’il se rappelait de Cheikh Ahmadou Bamba à chaque fois qu’il rencontrait Serigne Abdou Samad. Le premier khalife du mouridisme était aussi l’homonyme d’un des fils de Serigne Abdou Samad rappelé à DIEU dans son enfance, témoignant de l’estime réciproque qu’ils se portaient. 

De Serigne Fallou MBACKE, tout le monde retient qu’il était son frère écouté et dévoué. Il contribua largement à sa formation religieuse, et lui aurait enseigné le traité de jurisprudence « Risâlah ». C’est également sur ses directives que Serigne Abdou Samad fonda son premier centre de formation des disciples »Daara » à Mbar. 

Quant à Serigne Abdoul Ahad MBACKE, tout le monde s’accordait à dire qu’ils étaient des jumeaux, tant ils étaient inséparables. De même que Serigne Abdoul Khadre, avec qui, il partageait le même centre d’enseignement. Ce dernier se plaisait à l’appeler « Qutb », et Serigne Abdou Samad le lui rendait par « Khawsu ». L’amour de tous les fils de Serigne TOUBA à son égard était manifeste à l’instar de Serigne Bassirou MBACKE, dont la propre voiture alla le chercher durant sa courte maladie ayant précédé son retour à DIEU. C’est un jour du mois béni de Rabîh Al Awwal « Gamou » de l’année 1948, qu’il rejoignit son SEIGNEUR, après avoir bouclé la trentaine à peine en laissant une fille de 3 ans, Adji Mame Bousso Mére de Serigne Cheikhouna et Serigne Glass fils du premier petit fils Khalif Général des Mourides Serigne El Hadji Bara Mbacké Fallilou. Il repose dans les cimetières de TOUBA à côté de ses vertueux frères. 

Son séjour bref sur terre, laisse l’image d’un soufi accompli, d’un éducateur et d’un grand travailleur dont la ressemblance des qualités avec son père explique l’estime que lui portaient les gens partout où il passait. Puisse DIEU l’ABSOLU, « Aç Çamad », répandre sur nous ses grâces et ses bienfaits par la bénédiction de son serviteur agrée Cheikh Abdou Samad MBACKE, fils de Cheikhoul Khadim.

vendredi 18 octobre 2013

Tabaski 2013 Mosquée Massalikoul Djinane : L’imam S. Moustapha Mbacké Abdoul Khadre demande aux jeunes de suivre l’exemple de Ismaël

A la mosquée Massalikoul Djinane, l’imam a insisté sur les rapports entre parents et jeunes. Il a demandé à ces derniers de s’inspirer de Ismaël qui constitue un bel exemple de dévotion.
L’emplacement de la future mosquée Massalikoul Djinane  a encore servi de cadre mercredi,  à la communauté mouride de Dakar pour la prière de l’Aïd-el-kébir communément appelée Tabaski. 

L’imam Serigne Moustapha Abdou Khadre a fait référence au Saint Coran, à la Sunna du Prophète et aux enseignements de Serigne Touba  pour inciter les fidèles à adorer Dieu. Il a orienté son discours sur le comportement d’un jeune musulman vis-à-vis de ses parents. Il pense que l’attitude de Ismaël, fils de Ibrahim, devrait servir d’exemple à tout bon croyant. Il a exhorté, en effet, les jeunes musulmans «à suivre cet exemple pour bâtir une société de valeurs». «Cette histoire nous a permis de savoir à quel point le prophète Ibrahim croyait en Dieu. Le courage et la soumission de son fils Ismaël doivent être pris en compte», enseigne l’imam.

«Un jeune, quel que soit sa situation sociale, doit rester fidèle à ses parents et suivre leurs enseignements. Car c’est que nous recommande le prophète Mouhamed (Psl)», a expliqué l’imam. Et pour étayer ses propos, il demande aux parents d’éduquer leurs enfants selon les préceptes et les recommandations de l’islam. Tout en rappelant que «c’est dans un rêve que le prophète Ibrahim avait reçu l’ordre du Tout-puissant qui lui demanda de sacrifier son fils Ismaël». «C’est pourquoi chaque année, nous célébrons la Tabaski», a encore rappelé Serigne Moustapha Abdou Khadre Mbacké. Il soutient que «dans la vie sur terre, il y a des interdits à éviter et les recommandations de l’islam». Le guide religieux invite les fidèles à plus de respect aux recommandations du Saint Coran. A l’en croire, «le Coran  demande aux fidèles de s’éloigner des interdits et des péchés».

Dans le sillage de la célébration de la Tabaski, l’imam a prié afin que tous les vœux des musulmans soient exhaussés par Dieu. Il a en outre insisté sur les indications et enseignements de Cheikh Ahmadou Bamba. «Toute sa vie, le fondateur du Mouridisme ainsi que ses compagnons ont œuvré pour l’islam», dira l’imam. Dans la même lancée, Serigne Moustapha Abdou Khadre Mbacké a prié pour la concorde et la paix des cœurs dans notre pays sous les yeux de la délégation gouvernementale, dirigée par le ministre Mor Ngom.

Source: lequotidien.sn

jeudi 17 octobre 2013

[VIDÉO] Tabaski 2013 à Touba: Prière et Sermon de l'Imam

Célébration de la TABASKI à Touba le mercredi 16 octobre sous la présence effective du Khalife Général des Mourides Serigne Sidy Mokhtar MBACKE. Regardez la vidéo de la Prière et le Sermon de l'Imam Serigne Fallou Mbacké Ibn Cheikh Abdoul Khadre.

[VIDÉO] Tabaski 2013 à Keur Serigne Moustapha Bassirou, Golf Nord Guediawaye

Tabaski 2013 à Keur Serigne Moustapha Bassirou Mbacke, Golf Nord Guédiawaye. Sermon de Serigne Cheikh Fatma Mbacke sur la crise économique, l'affaire Dangote, le respect , l’insolence de certains envers les chefs religieux. Regardez la vidéo.

mercredi 16 octobre 2013

Sermon de Tabaski 2013 du Calife Général des Mourides (Traduction française : Majalis.org)

Traduction française du Sermon de Tabaski 2013 du Calife Général des Mourides (Prononcé en son nom par l’Imam Serigne Fallou Abdoul Khadre, le 16 Octobre 2013, à Touba)

"Que la Paix soit sur vous.

Nous adressons, au nom du Calife des mourides, nos salutations et nos vœux à tous nos condisciples mourides, en ce jour correspondant à la fin des dix meilleurs jours de l’année musulmane. La précellence de ces jours nous ayant été révélée par le Seigneur Lui-même qui jura, dans le Saint Coran, par cette décade. En effet, sachant que Seul le Seigneur est habilité à jurer par une chose différente de Lui-même, toute chose par laquelle Il aura choisi de jurer ne peut être qu’auguste et éminente. Que cette chose soit un endroit particulier, certains moments particuliers ou des effets de Sa Création qu’Il aspire singulièrement magnifier (tels le soleil, la lune etc.).

C’est ainsi qu’Il a juré [dans la sourate « L’Aube »] sur l’ensemble des dix jours sacrés qui viennent juste de s’écouler, en en particularisant certains : « Par l’aube ! Par les Dix Nuits ! Par le Pair (Tabaski) et l’Impair (Arafat) » (89:1-3) L’excellence attribuée à ces jours en fait ainsi des moments d’adoration intense de Dieu et de multiplication des œuvres pie (prières, lecture du Coran, œuvres charitables, pardon mutuel, raffermissement des liens de parenté et de fraternité etc.). Du fait surtout que la rétribution des bonnes actions y est accrue, au même titre que les punitions correspondant aux mauvaises actions l’y sont aussi.

Pour ce qui est de la célébration de la Tabaski - le dernier jour de cette décade - il est rapporté qu’il n’existe point, en dehors des pratiques obligatoires (Fard), d’actes plus aimables auprès du Seigneur que d’y procéder au sacrifice rituel. Ceci, selon des traditions prophétique authentiques, rapportées par Aïcha (RA) et par d’autres compagnons. Retenez toutefois que le fidèle qui conçoit la sincère intention de procéder au sacrifice du mouton, mais n’en a pas les moyens, obtiendra la même rétribution que celui qui l’accomplit (à travers un bélier, une chèvre etc.).

En cette auguste occasion, le Calife présente ses vœux à tous les musulmans. Il en profite pour recommander aux disciples mourides (placés sous son autorité), de même qu’à tous ses autres frères musulmans (consentant à suivre ses avis), de se conformer, en ces moments, aux Ordres de Dieu, tout en évitant d’y contrevenir à Ses Interdits. Ces recommandations du Calife, qu’il nous a ordonné de vous transmettre, tournent essentiellement autour des trois axes suivants : l’actualité du pays, celle de la communauté mouride et la déférence due à la ville de Touba.

Le Calife a constaté le grand nombre de lamentations [dans le pays], menant quelques fois certains de nos concitoyens à manifester [violemment] leur mécontentement. Il rappelle à ces concitoyens [impatients] que ce genre de comportements ne correspond nullement à l’attitude du véritable musulman, ni, à fortiori, à celle d’un véritable disciple mouride. La conduite du vrai croyant est plutôt de rendre grâce à Dieu et de Lui exprimer sa reconnaissance, aux moments de bonheur, et de faire preuve de patience et d’abnégation, durant les moments d’épreuves. Ceci, en ne manquant surtout pas d’user de tous les moyens rationnels requis se trouvant à sa portée, tout en implorant le Seigneur Omnipotent de changer cette situation. Ce n’est qu’à cette condition que tout évènement intervenant dans la vie du croyant et toute situation où il se trouve finira par se transformer en bénédiction et en avantage. Conformément à ce précieux enseignement du Prophète (PSL) qui nous a appris : « Le cas du croyant est vraiment étrange ! En effet, tout ce qui se rapporte à sa vie s’avérera être un bienfait ; un privilège que le croyant ne partage avec nul autre... En effet, un vrai croyant fait tellement preuve de reconnaissance envers Dieu pour tout bonheur qui lui arrive que celui-ci finit par devenir un bienfait pour lui. Il fait tellement preuve de patience, lorsqu’un mal le frappe, que celui-ci finit également par devenir un bienfait pour lui… » Cheikh A. Bamba, son Serviteur privilégié, mit résolument en pratique cet important principe, en écrivant : « Ô mon Seigneur ! Si tu me donnes, je t’exprime ma reconnaissance. Et si tu me prives, je t’exprime mon agrément et ma satisfaction… »

Le Calife recommande, à cet égard et de la même façon, à tous ceux qui ont en charge des responsabilités relatives au bien-être des populations de s’évertuer de tout leur possible à les assister et à alléger leur fardeau. Il exhorte ainsi ces dirigeants à faire preuve de beaucoup de mansuétude et de bienveillance envers leurs sujets. Sachant que c’est à cette seule condition que leur Seigneur manifestera à son tour Sa Mansuétude et Sa Miséricorde à l’égard de ces mêmes dirigeants. Et que le contraire exposera ces derniers à une sévérité similaire de la part de leur Créateur qui pourrait ainsi les soumettre à Sa Justice extrême. Conformément à la Parole de Dieu : « Tout mal qui t’arrive ne procède que de toi-même » (Coran). Puisse le Seigneur nous en préserver… Cette sévérité divine envers les dirigeants despotiques des musulmans constitue en vérité une invocation du Messager de Dieu (PSL), qui implorait son Seigneur en ces termes : « Ô mon Dieu ! Quiconque, parmi ceux qui auront en charge les affaires des musulmans, fera preuve de compassion envers eux, traite-le avec compassion. Mais quiconque, parmi ceux qui auront en charge les affaires des musulmans, se comportera de façon impitoyable envers eux, traite-le sans pitié. »…

Pour ce qui est de notre communauté, le Calife a observé qu’il est un grand nombre de phénomènes, d’évènements et de prosélytisme intéressé que certains essaient de rattacher au Mouridisme et à Cheikh A. Bamba. Au point même de porter préjudice à son image et à dénaturer sa doctrine [aux yeux des observateurs non avertis]. Alors qu’en réalité tous les enseignements de Cheikh A. Bamba sont clairs et conformes [au Coran et à la Sunna], si l’on se réfère à ses écrits, à ses actes et propos tenus de sources authentiques. Les valeurs morales auxquelles s’attachaient tous les disciples qu’il eut personnellement à éduquer constituent également des indices suffisants à même de prouver la nature orthodoxe de ses enseignements. Sachez donc que tout individu s’étant écarté de ces principes bien connus, ne prêche en réalité que pour sa propre chapelle et ne s’active en fait que pour ses seuls intérêts. Raison pour laquelle, il s’avère important pour tout un chacun de ne pas s’égarer, ni de se laisser égarer, contrairement à certains comportements assez répandus tendant de nos jours à le faire penser…

Relativement, enfin, à la ville sainte de Touba, le Calife rappelle à tous que son fondateur ne l’avait créé qu’avec l’objectif d’y adorer dument le Seigneur et d’y vivifier la Sunna du Prophète (PSL). Aussi toute personne y résidant se doit de se conforme de tout son possible à ces principes fondateurs, afin d’obtenir, avec la Permission de Dieu, la satisfaction de ses vœux et d’être préservé des maux. Que ceux qui, par contre, continuent d’enfreindre ces principes d’adoration de Dieu dans la ville de Touba, ne s’en prennent qu’à eux-mêmes quant aux conséquences de leurs actes. Tout habitant de la ville qui y verrait un autre se comporter de la sorte devra donc, soit, l’orienter dans le droit chemin, si, naturellement, cela est en son pouvoir, soit, autrement, en aviser les autorités compétentes pour que celles-ci prennent toutes leurs responsabilités. « Que la Paix soit sur celui qui suit le Droit Chemin… » (Coran)

Le Calife termine en rappelant à tous l’obligation de s’acquitter de la Zakât (aumône légale) sur l’ensemble des biens imposables, afin que nos patrimoines puissent demeurer purs et bénis. Il exprime à tous sa gratitude et implore le Seigneur de nous assister et de nous guider vers ce qu’Il agrée. Il en profite également pour prier en faveur des pèlerins se trouvant actuellement aux Lieux Saints de l’Islam, afin que le Seigneur les fasse revenir en paix et qu’Il agrée leurs dévotions, en sollicitant d’eux, en retour, qu’ils prient pour notre pays et pour tous les pays musulmans.

Que la Paix soit sur vous."

(Traduction française : Majalis.org)

(PHOTOS) La Priere De Tabaski 2013 à La Grande Mosquée De Touba








































































(PHOTOS) La Prière de Tabaski 2013 à la Mosquée Massalikoul Jinane