C’est ce 11 novembre 2013
que la communauté Mouride va célébrer le retour d’exil de Bamba du
Gabon, le 11 novembre 1902. Initié par le Dahira Mafatihoul Bichri du
port, cet évènement marque ce qu’il est convenu d’appeler : « Le grand
retour ! » En effet, exilé au Gabon pendant plus de sept années, le
fondateur du Mouridisme revint triomphant un matin du 11 novembre 1902.
Comme à l’occasion de chaque Magal, Dakar vibrera ainsi au rythme des
déclamations de Khassaïdes et autres Psalmodies du Saint
Coran. Touba Bountou Port (Môle 1), ou Boulevard de la Libération, lieu
mythique et historique, pour avoir vu le passage du Cheikh, est choisi
pour abriter les manifestations très importantes dans l’agenda du
Mouridisme.
Ce Magal draine chaque année de nombreux fidèles venus des
quatre coins du Sénégal et du monde. Occasion pour les fidèles de rendre
hommage à cet illustre Serviteur du prophète (Psl). Pour rappel, Bamba fut « contraint » à
l’exil après le fameux faux procès du Gouverneur de l’AOF, le 05
Septembre 1895 à Saint-Louis du Sénégal. Sur la route de l’exil, il
passa par Dakar où il séjourna « 3 Nuits » (les trois fameuses nuits des
18, 19 et 20 septembre 1895).
Le 21 Septembre Cheikh quitte Ndakaru pour Libreville, non sans faire escale à Conakry et Abidjan.
C’est aussi à ce jour mémorable du 21 Septembre qu’il pria sur la surface mouvante de la mer. Après 7 ans et 7 mois et 7 jours, le Blanc signa son retour du bercail. Les turpitudes du voyage n’ont pu attiédir son énergie à servir ALLAH. Le Cheikh voyait son éloignement des siens non pas comme une punition mais comme une épreuve visant à lui octroyer le visa qui mène au Panthéon des Grands hommes.
Dieuredieufa Borom TOUBA !
Le 21 Septembre Cheikh quitte Ndakaru pour Libreville, non sans faire escale à Conakry et Abidjan.
C’est aussi à ce jour mémorable du 21 Septembre qu’il pria sur la surface mouvante de la mer. Après 7 ans et 7 mois et 7 jours, le Blanc signa son retour du bercail. Les turpitudes du voyage n’ont pu attiédir son énergie à servir ALLAH. Le Cheikh voyait son éloignement des siens non pas comme une punition mais comme une épreuve visant à lui octroyer le visa qui mène au Panthéon des Grands hommes.
Dieuredieufa Borom TOUBA !
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